Microsoft word - 73847-arimidex pm 1 mg tablet advanced & adjuvant brca _marketed_ april 27,2011-draft-fr clean.doc
MONOGRAPHIE
Pr ARIMIDEX®
comprimés à 1 mg
Inhibiteur de l'aromatase non stéroïdien
AstraZeneca Canada Inc.
Date de révision :
1004 Middlegate Road
27 avril 2011
Mississauga, Ontario
L4Y 1M4 www.astrazeneca.ca
Numéro de contrôle : 143918
ARIMIDEX® est une marque de commerce du groupe AstraZeneca.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES . 2
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT . 3 INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE . 3 CONTRE-INDICATIONS . 3 MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS . 4 EFFETS INDÉSIRABLES . 7 INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES . 21 POSOLOGIE ET ADMINISTRATION . 23 MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE . 25 CONSERVATION ET STABILITÉ . 27 INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES POUR LA MANIPULATION . 27 FORMES PHARMACEUTIQUES, COMPOSITION ET
CONDITIONNEMENT . 28
PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES . 29
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES . 29 ESSAIS CLINIQUES . 29 PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE . 52 TOXICOLOGIE . 53 BIBLIOGRAPHIE . 58
PARTIE III : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX CONSOMMATEURS . 61
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX
PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
RENSEIGNEMENTS SOMMAIRES SUR LE PRODUIT
Voie d'administration Forme
Ingrédients non médicinaux d'importance
pharmaceutique et
clinique
Comprimé / 1 mg
lactose monohydraté, macrogol 300, stéarate de magnésium, hypromellose, povidone, glycolate d'amidon sodique et dioxyde de titane
Voir la section Formes pharmaceutiques, composition et conditionnement pour connaître la liste complète des ingrédients.
INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE
ARIMIDEX (anastrozole) est indiqué pour le traitement adjuvant du cancer du sein précoce à
récepteurs hormonaux positifs chez les femmes ménopausées.
L'homologation du produit est fondée sur la survie sans maladie supérieure notée à l'emploi d'ARIMIDEX, par comparaison à celle observée avec le tamoxifène. Cependant, la survie globale n'était pas significativement différente entre les deux traitements (voir PARTIE II, ESSAIS CLINIQUES).
ARIMIDEX (anastrozole) est indiqué pour l'hormonothérapie du cancer du sein avancé chez les femmes ménopausées.
Personnes âgées Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les personnes âgées.
Enfants ARIMIDEX n'est pas recommandé chez les enfants, car l'innocuité et l'efficacité de ce
médicament n'ont pas été établies dans cette population.
CONTRE-INDICATIONS
•
Les patientes qui présentent une hypersensibilité à ARIMIDEX (anastrozole) ou à l'un des ingrédients de ce produit. Pour connaître la liste complète des ingrédients, voir la section Formes pharmaceutiques, composition et conditionnement.
Les femmes enceintes ou qui allaitent.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantes
Non recommandé chez les femmes non ménauposées, car l'innocuité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies chez ces patientes (voir la section MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE).
Non recommandé chez les enfants, car l'innocuité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies dans cette population (voir la section Populations spéciales, Enfants, ci-dessous).
Les risques et les bienfaits potentiels pour les patientes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale grave devraient être soupesés soigneusement (voir les sections Troubles hépatiques/biliaires et Troubles rénaux ci-dessous).
Les risques et les bienfaits potentiels pour les patientes atteintes d'ostéoporose ou étant à risque d'ostéoporose devraient être soupesés soigneusement (voir la section Troubles musculo-squelettiques ci-dessous).
Administrer sous la supervision d'un médecin qualifié et habitué à utiliser des médicaments anticancéreux (voir la section POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Organisme entier
ARIMIDEX risque peu de nuire à la capacité de conduire un véhicule ou de faire fonctionner
des machines. Cependant, de l'asthénie et de la somnolence ont été signalées à l'emploi
d'ARIMIDEX de sorte que les patientes qui éprouvent ces symptômes doivent faire preuve de
prudence si elles conduisent un véhicule ou font fonctionner des machines.
Troubles cardiovasculaires
Dans l'étude ATAC, des événements cardiovasculaires ischémiques ont été signalés plus
fréquemment chez les patientes sous ARIMIDEX comparativement aux patientes sous
tamoxifène, même si la différence n'était pas statistiquement significative. Une évaluation
rétrospective a montré que cette différence numérique était associée à un sous-groupe de
patientes atteintes d'une cardiopathie ischémique préexistante. Une analyse statistique n'a pu
être effectuée dans le cadre de l'évaluation de ce sous-groupe. Les manifestations indésirables
graves ont continué d'être consignées pendant la période de suivi sans traitement, et la
fréquence des événements cardiovasculaires signalés à l'emploi d'ARIMIDEX a été analogue
à celle notée avec le tamoxifène (3,9 % et 3,7 % respectivement).
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Troubles hépatiques/biliaires
La pharmacocinétique de l'anastrozole a été étudiée en présence de cirrhose hépatique stable
imputable à une consommation excessive d'alcool. La clairance orale apparente de
l'anastrozole était environ 30 % inférieure chez les sujets atteints d'une cirrhose hépatique par
comparaison aux sujets témoins dont la fonction hépatique était normale. Cependant, les
concentrations plasmatiques d'anastrozole chez les sujets cirrhotiques se situaient à l'intérieur
de l'éventail des concentrations observées chez les sujets normaux pour tous les essais
cliniques. Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie dans les cas d'insuffisance hépatique
légère à modérée.
ARIMIDEX n'a pas été étudié chez des femmes atteintes d'insuffisance hépatique grave. Les risques et les bienfaits potentiels pour ces patientes devraient être soupesés soigneusement avant l'administration d'ARIMIDEX.
Troubles musculo-squelettiques
Les produits qui diminuent les concentrations d'œstrogènes, dont ARIMIDEX, peuvent
entraîner une réduction de la densité minérale osseuse, augmentant la possibilité de risque de
fractures. Des données ressorties d'une étude de phases III/IV [SABRE (Study of Anastrozole
with the Bisphosphonate RisedronatE)] révèlent que, chez les femmes ménopausées atteintes
d'un cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs et présentant un risque modéré
(score T < -1,0 à la colonne lombaire ou dans l'ensemble de la hanche, à condition que le
score T soit ≥ -2,0 à la colonne lombaire et dans l'ensemble de la hanche, sans antécédents
personnels de fracture par fragilité) ou élevé (score T < -2,0 à la colonne lombaire ou dans
l'ensemble de la hanche, ou antécédents personnels de fracture par fragilité) de fracture par
fragilité, la prise d'ARIMIDEX conjointement avec un bisphosphonate (risédronate) peut
inhiber la baisse de la densité minérale osseuse (DMO). Toutes les patientes participant à cette
étude ont également pris de la vitamine D et un supplément de calcium. Les patientes
présentant un faible risque (score T ≥ -1,0 à la colonne lombaire et dans l'ensemble de la
hanche, sans antécédents personnels de fracture par fragilité) de fracture par fragilité dans
cette étude ont été traitées avec ARIMIDEX uniquement et n'ont pas affiché de baisse de la
DMO de la colonne lombaire après 12 mois de traitement, mais des variations statistiquement
significatives ont été notées après 24 mois de traitement (variation estimée en pourcentage de
-2,07 %; IC à 95 % : -3,60, -0,53; p = 0,0109). Aucune variation de la DMO de l'ensemble de
la hanche n'a été observée, après 12 et 24 mois, chez les femmes à faible risque (voir Essais
cliniques, Traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées – Évaluation
de la densité osseuse). Les femmes doivent faire évaluer leur risque d'ostéoporose, qui doit
être pris en charge conformément aux pratiques locales et aux lignes directrices cliniques.
Autre
ARIMIDEX n'a pas fait l'objet d'études dans les cas de métastases cérébrales ou
leptoméningées ou de lymphangite carcinomateuse diffuse.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Troubles rénaux
Les paramètres pharmacocinétiques de l'anastrozole ont été évalués chez des sujets atteints
d'insuffisance rénale. La clairance rénale de l'anastrozole diminuait proportionnellement à la
clairance de la créatinine et était d'environ 50 % inférieure chez les sujets présentant une
insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min/1,73 m2 ou
0,5 mL/s/1,73 m2) par comparaison aux sujets témoins. La clairance rénale ne constituant pas
une voie d'élimination significative, la clairance orale apparente de l'anastrozole demeure
inchangée même en présence d'insuffisance rénale grave. Il n'est pas nécessaire d'ajuster la
posologie dans les cas d'insuffisance rénale.
ARIMIDEX n'a pas été étudié chez des femmes atteintes d'un cancer du sein et d'une insuffisance rénale grave. Les risques et les bienfaits potentiels pour les patientes présentant une insuffisance rénale grave devraient être soupesés soigneusement avant l'administration d'ARIMIDEX.
Populations spéciales
Grossesse : ARIMIDEX est contre-indiqué pendant la grossesse.
L'étendue de l'exposition à ARIMIDEX pendant la grossesse durant les essais cliniques et après la commercialisation du produit est très limitée (cas individuels seulement). Si la patiente devient enceinte pendant qu'elle prend ARIMIDEX, elle doit être informée des risques possibles pour le fœtus ainsi que du risque potentiel de fausse couche.
On a constaté que l'anastrozole traverse la barrière placentaire après l'administration orale de 0,1 mg/kg à des rates et à des lapines. Des études sur la rate et la lapine avec des doses équivalentes ou supérieures à 0,1 et 0,02 mg/kg/jour respectivement (ce qui correspond environ à 1 et 1/3, respectivement, de la dose recommandée pour l'humain exprimée en mg/m2), administrées pendant l'organogenèse, ont montré que l'anastrozole augmente le nombre d'avortements spontanés (augmentation du nombre d'avortements avant et après l'implantation, augmentation de la résorption et réduction du nombre de fœtus vivants). Les effets étaient reliés à la dose chez les rates. Le poids du placenta était significativement plus élevé chez les rates aux doses de 0,1 mg/kg/jour ou plus.
Des signes de toxicité fœtale, incluant le retard du développement fœtal (c.-à-d. ossification incomplète et réduction du poids corporel fœtal) ont été observés chez les petits de rates auxquelles on avait administré des doses de 1 mg/kg/jour (environ 8 fois la dose recommandée chez l'humain exprimée en mg/m2). On n'a pas observé de signe de tératogénicité chez les petits de rates auxquelles on avait administré des doses allant jusqu'à 1 mg/kg/jour. Chez les lapines, l'anastrozole a occasionné des avortements à des doses égales ou supérieures à 1 mg/kg/jour (environ 16 fois la dose recommandée chez l'humain exprimée en mg/m2). On n'a pas observé de signe de tératogénicité chez les petits de lapines recevant 0,2 mg/kg/jour (environ 3 fois la dose recommandée chez l'humain exprimée en mg/m2).
Allaitement : ARIMIDEX est contre-indiqué pendant l'allaitement.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Enfants : ARIMIDEX n'est pas recommandé chez les enfants, car l'innocuité et l'efficacité de
ce médicament n'ont pas été établies dans cette population.
Personnes âgées : Les propriétés pharmacocinétiques de l'anastrozole ont été étudiées chez
des femmes atteintes d'un cancer du sein et des volontaires ménopausées. La
pharmacocinétique de l'anastrozole était similaire dans les deux groupes et n'était pas
influencée par l'âge.
Surveillance et tests de laboratoire
ARIMIDEX n'a pas semblé influencer les résultats des tests de laboratoire habituels.
Au cours de l'étude ATAC, les patientes traitées par ARIMIDEX ont été plus nombreuses à présenter un taux de cholestérol sérique élevé que les patientes recevant le tamoxifène (9,0 % et 3,5 %, respectivement). Le profil lipidique a été évalué dans le cadre de l'étude SABRE. Or, le traitement par ARIMIDEX seul pendant 12 mois n'a eu aucun effet sur celui-ci.
EFFETS INDÉSIRABLES
Aperçu
En général, ARIMIDEX (anastrozole) est bien toléré. Les manifestations indésirables sont
habituellement d'intensité légère à modérée et entraînent rarement l'abandon du traitement.
L'action pharmacologique d'ARIMIDEX peut entraîner certains effets prévus. Les bouffées de chaleur ont été rapportées très couramment (≥ 10 %). Les manifestations indésirables courantes (≥ 1 % - 10 %) sont : asthénie, douleur/raideur articulaires, douleur osseuse,
syndrome du canal carpien, sécheresse vaginale, cheveux clairsemés (alopécie), éruption cutanée, nausées, diarrhée, céphalées et hausses des taux de phosphatase alcaline, d'alanine aminotransférase (ALT) et d'aspartate aminotransférase (AST). Les manifestations indésirables peu courantes (≥ 0,1 % - 1 %) sont : saignements vaginaux, doigt à ressort,
anorexie, hypercholestérolémie, vomissements, somnolence, hépatite et hausses des taux de gamma-glutamyltransférase (gamma-GT) et de bilirubine. De rares cas (≥ 0,1 % - 0,1 %) de vascularite cutanée ont été observés. On a aussi rapporté des cas très rares (< 0,01 %) d'érythème polymorphe, du syndrome de Stevens-Johnson et de réactions allergiques dont l'œdème de Quincke, l'urticaire et l'anaphylaxie. Ces rapports de fréquence proviennent de plusieurs études sur ARIMIDEX, ainsi que de rapports post-commercialisation.
Dans l'étude ATAC, des événements cardiovasculaires ischémiques ont été signalés plus fréquemment chez les patientes sous ARIMIDEX comparativement aux patientes sous tamoxifène, même si la différence n'était pas statistiquement significative. Une évaluation rétrospective a montré que cette différence numérique était associée à un sous-groupe de patientes atteintes d'une cardiopathie ischémique préexistante. Une analyse statistique n'a pu être effectuée dans le cadre de l'évaluation de ce sous-groupe. Les manifestations indésirables graves ont continué d'être consignées pendant la période de suivi sans traitement, et la fréquence des événements cardiovasculaires signalés à l'emploi d'ARIMIDEX a été analogue à celle notée avec le tamoxifène (3,9 % et 3,7 % respectivement).
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Dans les essais cliniques, des cas de syndrome du canal carpien ont été signalés en plus grand nombre chez les patientes sous ARIMIDEX que chez les patientes sous tamoxifène. La plupart des cas sont survenus chez des patientes présentant des facteurs de risque identifiables de cette affection. Dans l'étude ATAC, qui portait sur des traitements adjuvants, 83 épisodes de syndrome du canal carpien sont survenus chez 78 patientes du groupe sous ARIMIDEX en monothérapie, et 22 épisodes sont survenus chez 22 patientes du groupe sous tamoxifène.
Des cas de saignements vaginaux ont été signalés peu fréquemment, surtout au cours des premières semaines suivant le passage d'un autre traitement hormonal au traitement par ARIMIDEX. En cas de persistance des saignements, des évaluations complémentaires devront être envisagées.
Effets indésirables signalés au cours des essais cliniques
Traitement adjuvant du cancer du sein précoce chez les femmes ménopausées :
ARIMIDEX a généralement été bien toléré au cours de l'étude ATAC. Au moment de l'analyse à la fin du traitement de 5 ans, la durée médiane du traitement adjuvant était de 59,8 mois et de 59,6 mois respectivement chez les femmes recevant ARIMIDEX à 1 mg et le tamoxifène à 20 mg. L'association d'ARIMIDEX et du tamoxifène ne s'est pas révélée avantageuse sur le plan de l'innocuité par comparaison au tamoxifène en monothérapie après les résultats de la première analyse (durée médiane du traitement d'environ 33 mois).
Sur le plan statistique, ARIMIDEX a été associé à significativement moins d'arrêts de traitement en raison de manifestations indésirables comparativement au tamoxifène (11,1 % vs 14,3 %) et à moins de réactions indésirables médicamenteuses entraînant l'arrêt du traitement (6,5 % vs 8,9 %). La fréquence des manifestations indésirables graves est significativement plus faible chez les patientes recevant ARIMIDEX à 1 mg que chez celles recevant du tamoxifène à 20 mg (33,3 % vs 36,0 %).
Les manifestations indésirables qui se sont produites à une fréquence d'au moins 5 % dans l'un ou l'autre groupe durant le traitement ou dans les 14 jours qui ont suivi la fin du traitement sont présentées ci-dessous au tableau 1.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 1
Manifestations indésirables observées chez au moins 5 % des patientes dans
l'un ou l'autre groupe durant le traitement ou les 14 jours qui ont suivi la fin
du traitement lors de l'étude ATAC
Appareil/système et manifestation
Nombre (%) de patientesa
indésirable selon la terminologie
préconisée par le COSTART (traduction)
Analyse après 33 mois
Analyse après la fin du
traitement de 5 ans
(données se terminant
(données se terminant
le 29 juin 2001)
le 31 mars 2004)
Anastrozole
Tamoxifène
(n = 3092)
(n = 3094)
(n = 3092)
(n = 3094)
Organisme entier
Blessure accidentelle
Douleur abdominale
Troubles cardiovasculaires
Troubles digestifs
gastro-intestinal
Troubles hématologiques et lymphatiques
Troubles métaboliques et nutritionnels
311(10,1) 343(11,1)
Hypercholestérolémie
Troubles musculo-squelettiques
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 1
Manifestations indésirables observées chez au moins 5 % des patientes dans
l'un ou l'autre groupe durant le traitement ou les 14 jours qui ont suivi la fin
du traitement lors de l'étude ATAC
Appareil/système et manifestation
Nombre (%) de patientesa
indésirable selon la terminologie
préconisée par le COSTART (traduction)
Analyse après 33 mois
Analyse après la fin du
traitement de 5 ans
(données se terminant
(données se terminant
le 29 juin 2001)
le 31 mars 2004)
Anastrozole
Tamoxifène
(n = 3092)
(n = 3094)
(n = 3092)
(n = 3094)
Troubles articulaires
Troubles du système nerveux
Étourdissements
Troubles respiratoires
Troubles de la peau et des annexes
cutanées
Éruption cutanée
Troubles des organes des sens
Troubles génito-urinaires
Néoplasie mammaire
Les patientes ayant présenté plusieurs manifestations dans une même catégorie ne sont comptées qu'une
seule fois dans cette catégorie. Les patientes ayant présenté des manifestations dans plus d'une catégorie sont comptées une fois dans chacune de ces catégories.
Hémorragie vaginale sans autre diagnostic.
Coding Symbols for Thesaurus of Adverse Reaction Terms.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Nombre de patientes ayant reçu le traitement.
Au départ, il avait été décidé que certaines manifestations indésirables (quelle que soit la causalité avec le médicament) et combinaisons de manifestations indésirables allaient faire l'objet d'une analyse, compte tenu des propriétés pharmacologiques et des effets secondaires connus d'ARIMIDEX et du tamoxifène. Le tamoxifène a été supérieur à ARIMIDEX sur le plan statistique pour ce qui est des manifestations indésirables au niveau des troubles articulaires et des fractures (y compris les fractures de la colonne vertébrale, de la hanche et du poignet), tandis qu'ARIMIDEX a été statistiquement supérieur au tamoxifène pour ce qui est des manifestations indésirables au niveau des bouffées de chaleur, des saignements vaginaux, des écoulements vaginaux, du cancer de l'endomètre, des thromboembolies veineuses (y compris les thromboembolies veineuses profondes) et des événements vasculaires cérébraux ischémiques.
Après un suivi médian de 68 mois, on a constaté un taux de fracture de 22 pour 1000 années-patients avec ARIMIDEX et un taux de 15 pour 1000 années-patients avec le tamoxifène. Dans l'étude ATAC, le taux de fractures de la hanche était semblable pour ARIMIDEX et le tamoxifène. Après un suivi médian de 100 mois, des fractures avaient été signalées plus souvent chez les patientes sous ARIMIDEX que chez les patientes sous tamoxifène, aussi bien pendant qu'après le traitement (13,7 % vs 10,1 %; voir le tableau 2), mais le taux de fractures est resté stable entre les deux groupes. Au cours de la période de suivi post-traitement, les taux annuels de fractures ont été semblables dans les groupes sous ARIMIDEX et sous tamoxifène, et l'augmentation du taux d'épisodes de fracture notée pendant le traitement n'a plus été observée une fois le traitement terminé, comme le montre la figure 1.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 2
Fréquence des fractures (pendant et après le traitement à l'étude)
Catégorie
Nombre (%) de patientesa
Analyse mise à jour en 2007 (données se terminant le
31 mars 2007)
Anastrozole à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
(n = 3092)
(n = 3094)
Graves ou non graves
Toutes fractures
Toutes fractures
Les patientes ayant présenté plusieurs manifestations dans une même catégorie ne sont comptées qu'une seule fois dans cette catégorie. Les patientes ayant présenté des manifestations dans plus d'une catégorie sont comptées une fois dans chacune de ces catégories.
Remarque : Les manifestations indésirables consignées après le traitement à l'étude sont les manifestations
indésirables graves et les fractures signalées comme étant graves ou non graves, qui sont survenues plus de 14 jours après l'arrêt du traitement à l'étude (mais dans les 10 ans suivant le début du traitement à l'étude). Les manifestations indésirables étant apparues après la première visite pour récidive n'ont pas été consignées.
Remarque : Pour la notification des manifestations indésirables consignées après le traitement à l'étude, le fait
que la patiente ait présenté ou non une manifestation semblable pendant le traitement n'a pas été pris en compte.
Nombre de patientes ayant reçu le traitement.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Figure 1. Taux annuels d'un premier événement pour toutes les fractures survenues
pendant ou après le traitement à l'étude
Dans l'étude ATAC, des événements cardiovasculaires ischémiques ont été signalés plus fréquemment chez les patientes sous ARIMIDEX comparativement aux patientes sous tamoxifène, même si la différence n'était pas statistiquement significative (voir le tableau 3). Une évaluation rétrospective a montré que cette différence numérique était associée à un sous-groupe de patientes atteintes d'une cardiopathie ischémique préexistante. Une analyse statistique n'a pu être effectuée dans le cadre de l'évaluation de ce sous-groupe. Entre l'analyse effectuée à 33 mois et celle effectuée à 68 mois, la fréquence des événements cardiovasculaires est également demeurée stable avec le temps entre les deux groupes de traitement. La fréquence des infarctus du myocarde a augmenté de 0,1 % dans le groupe sous ARIMIDEX et de 0,2 % dans le groupe sous tamoxifène; la fréquence des accidents vasculaires cérébraux a augmenté de 0,3 % dans chaque groupe de traitement. Au cours de la période de suivi sans traitement, durant laquelle on a continué de consigner les manifestations indésirables graves, la fréquence des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux a été comparable dans les deux groupes de traitement.
Le tableau 3 résume les manifestations indésirables prédéfinies s'étant produites dans les deux groupes durant le traitement et après la fin du traitement de l'étude.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 3 Fréquence des manifestations indésirables prédéfinies dans les deux groupes durant
le traitement et après la fin de celui-ci lors de l'étude ATAC*
Manifestation indésirable
Nombre (%) de patientesa
Analyse à la fin du traitement de 5 ans
(données se terminant le 31 mars 2004)
Anastrozole à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg Odds
(n = 3092)
(n = 3094)
Bouffées de chaleur
Fatigue/asthénie
Douleur/raideur articulaires
Fractures de la colonne vertébrale, de la
hanche ou du poignet/Pouteau-Colles
Colonne vertébralec
Poignet/Pouteau-Collesc
Maladie cardiovasculaire ischémique
Angine de poitrinec
Infarctus du myocardec
Maladie coronariennec
Ischémie myocardiquec
Thromboembolies veineuses
Événements vasculaires cérébraux
Cancer de l'endomètred 5
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Toutes les manifestations indésirables survenues durant le traitement ou les 14 jours qui ont suivi la fin du traitement; toutes les manifestations indésirables graves et toutes les fractures non graves survenues plus de 14 jours après la fin du traitement et avant la confirmation d'une récidive du cancer du sein.
Les patientes ayant présenté plusieurs manifestations dans une même catégorie ne sont comptées qu'une seule fois dans cette catégorie. Les patientes ayant présenté des manifestations dans plus d'une catégorie sont comptées une fois dans chacune de ces catégories.
Un risque relatif (exprimé en odds ratio) inférieur à 1,00 pour une manifestation indique que le traitement par anastrozole à 1 mg est associé à une fréquence réduite de cette manifestation par rapport au tamoxifène à 20 mg.
Traduction des termes préférés individuels de COSTART pour une catégorie particulière de manifestation. La catégorie générale était «manifestation indésirable prédéfinie».
Pourcentages calculés en fonction du nombre de patientes dont l'utérus était intact au départ (n = 2229 pour l'anastrozole et n = 2236 pour le tamoxifène).
Nombre de patientes traitées.
Cancer du sein avancé :
On a comparé l'anastrozole (dose quotidienne de 1 mg) au tamoxifène (dose quotidienne de
20 mg) dans deux essais cliniques contrôlés portant sur des femmes ménopausées atteintes
d'un cancer du sein avancé. Le tableau 4 présente les manifestations indésirables observées
chez plus de 5 % des patientes dans l'un ou l'autre groupe thérapeutique de ces deux études,
toutes causes confondues.
Tableau 4
Nombre (%) de patientes présentant une manifestation indésirable
dans les études 0027 et 0030*
Manifestation indésirable par système
ARIMIDEX à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
ou appareil de l'organisme
Organisme entier
Douleur thoracique
Syndrome pseudo-grippal
Douleur pelvienne
Troubles cardiovasculaires
Troubles digestifs
Douleur abdominale
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 4
Nombre (%) de patientes présentant une manifestation indésirable
dans les études 0027 et 0030*
Manifestation indésirable par système
ARIMIDEX à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
ou appareil de l'organisme
Troubles métaboliques et nutritionnels
Œdème périphérique
Troubles musculo-squelettiques
Troubles du système nerveux
Étourdissements
Troubles respiratoires
Troubles de la peau et des annexes
cutanées
Éruption cutanée
Troubles génito-urinaires
* Une patiente peut avoir eu plus d'une manifestation indésirable. On a réalisé l'analyse statistique de la fréquence de neuf catégories prédéfinies de manifestations indésirables possiblement attribuables à l'action pharmacologique d'ARIMIDEX ou du tamoxifène en se fondant sur les profils d'innocuité établis de ces deux produits. Aucune différence significative n'a été observée entre les deux groupes traités. Les résultats de cette analyse sont présentés au tableau 5.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 5
Nombre (%) de patientes dans les études 0027 et 0030*
Manifestation indésirable par
ARIMIDEX à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
système ou appareil de
n = 506 (%)
n = 511 (%)
l'organisme
Organisme entier
Poussées de progression
Troubles cardiovasculaires
Bouffées de chaleur
Maladie thromboembolique
Troubles digestifs
Troubles gastro-intestinaux
Troubles métaboliques et
Troubles du système nerveux
Troubles génito-urinaires
Sécheresse vaginale
Saignements vaginaux
* Une patiente peut figurer dans plus d'une rangée.
La faible fréquence de pertes vaginales et de saignements vaginaux est conforme à l'activité pharmacologique connue d'ARIMIDEX qui, comme prévu, n'a aucun effet œstrogénique ni aucun effet sur l'endomètre. Malgré l'absence d'activité œstrogénique de l'anastrozole, ARIMIDEX n'a pas entraîné plus de cas d'infarctus du myocarde ou de fracture pathologique que le tamoxifène, et la fréquence de maladie thromboembolique était faible.
Cancer du sein avancé ayant évolué après le traitement au tamoxifène
Le tableau 6 présente les manifestations indésirables observées chez plus de 5 % des
participantes à l'un ou l'autre des groupes de traitement dans le cadre de deux essais cliniques
contrôlés comparant l'administration d'ARIMIDEX (à raison de 1 mg ou de 10 mg) et
d'acétate de mégestrol (à raison de 160 mg), toutes causes confondues :
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 6
Nombre et pourcentage de patientes présentant une manifestation
indésirable dans les études 0004 et 0005*
Manifestation indésirable par
ARIMIDEX à 1 mg
ARIMIDEX à 10 mg
Acétate de
système ou appareil de
mégestrol (à
l'organisme
Organisme entier
Douleur pelvienne
Douleur thoracique
Troubles cardiovasculaires
Bouffées de chaleur
Troubles digestifs
Douleur abdominale
Sécheresse buccale
Troubles métaboliques et
Œdème périphérique
Augmentation de l'appétit
Troubles du système nerveux
Étourdissements
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 6
Nombre et pourcentage de patientes présentant une manifestation
indésirable dans les études 0004 et 0005*
Manifestation indésirable par
ARIMIDEX à 1 mg
ARIMIDEX à 10 mg
Acétate de
système ou appareil de
mégestrol (à
l'organisme
Troubles respiratoires
Troubles de la peau et des
annexes cutanées
Éruption cutanée
Troubles génito-urinaires
Hémorragie vaginale
* Une patiente peut avoir eu plus d'une manifestation indésirable.
D'autres manifestations indésirables moins fréquentes (de 2 % à 5 %) rapportées par les patientes recevant ARIMIDEX dosé à 1 mg au cours des deux principaux essais cliniques sont énumérées ci-dessous. Ces manifestations indésirables sont énumérées par système ou appareil de l'organisme et en ordre décroissant de fréquence pour chacune des entrées, toutes causes confondues.
Organisme entier : Syndrome pseudo-grippal; fièvre; douleur au cou; malaise; lésion
accidentelle; infection.
Troubles cardiovasculaires : Hypertension; thrombophlébite.
Troubles hépatiques : Hausses des taux de gamma-GT, d'AST et d'ALT.
Troubles hématologiques : Anémie; leucopénie.
Troubles métaboliques et nutritionnels : Hausse des taux de phosphatase alcaline; perte de
poids.
Les taux sériques moyens de cholestérol total ont augmenté de 0,5 mmol/L chez les patientes recevant ARIMIDEX. On a constaté que les hausses du cholestérol LDL jouaient un rôle dans ces modifications.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Troubles musculo-squelettiques : Myalgie; arthralgie; fracture pathologique.
Troubles du système nerveux : Somnolence; confusion; insomnie; anxiété; nervosité.
Troubles respiratoires : Sinusite; bronchite; rhinite.
Troubles de la peau et des annexes cutanées : Cheveux clairsemés; prurit.
Troubles génito-urinaires : Infection des voies urinaires; douleur mammaire.
L'incidence des groupes de manifestations indésirables suivants, pouvant avoir un lien causal avec un ou les deux traitements en raison de leur pharmacologie, a fait l'objet d'une analyse statistique : gain pondéral, œdème, maladie thromboembolique, troubles gastro-intestinaux, bouffées de chaleur et sécheresse vaginale. Ces six groupes, et les manifestations indésirables comprises dans ces groupes, ont été définis de façon prospective. Les résultats figurent au tableau 7.
Tableau 7
Nombre (n) et pourcentage de patientes dans les études 0004 et 0005
Manifestation indésirable par
ARIMIDEX à
ARIMIDEX à
Acétate de
système ou appareil de
mégestrol à 160 mg
l'organisme
Troubles cardiovasculaires
Bouffées de chaleur
Maladie thromboembolique
Troubles digestifs
Troubles gastro-intestinaux
Troubles métaboliques et
Troubles génito-urinaires
Sécheresse vaginale
Davantage de patientes traitées par l'acétate de mégestrol se sont plaintes d'un gain de poids
par comparaison aux patientes sous ARIMIDEX à 1 mg (p < 0,0001). Les autres différences
n'étaient pas statistiquement significatives.
Une analyse de l'ampleur des modifications pondérales chez toutes les patientes a également été effectuée. Chez 34 % (87/253) des patientes traitées par l'acétate de mégestrol, le gain pondéral était de l'ordre de 5 % ou plus tandis que chez 11 % (27/253) des patientes de ce groupe, le gain pondéral était de 10 % ou plus. Parmi les patientes traitées par ARIMIDEX à
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
1 mg, 13 % (33/262) ont constaté un gain pondéral de l'ordre de 5 % ou plus et 3 % (6/262) ont connu un gain pondéral de 10 % ou plus. En moyenne, ce gain pondéral de 5 % à 10 % représentait entre 6 et 12 livres.
Aucune des patientes sous ARIMIDEX ou acétate de mégestrol n'a cessé son traitement en raison d'un gain pondéral lié au médicament.
Anomalies des résultats hématologiques et biochimiques
La collecte systématique des résultats de laboratoire (y compris le cholestérol total) ne faisait
pas partie des critères d'évaluation de l'étude ATAC. Les valeurs anormales des résultats de
laboratoire dans l'étude ATAC ont été rapportées comme une manifestation indésirable. Au
cours de l'étude ATAC, les patientes traitées par ARIMIDEX ont été plus nombreuses à
présenter un taux de cholestérol sérique élevé que les patientes recevant le tamoxifène (9 % et
3,5 %, respectivement). Dans l'étude SABRE, cependant, qui a été spécifiquement conçue
pour évaluer les taux lipidiques chez les patientes recevant ARIMIDEX, aucune différence n'a
été observée dans les taux de cholestérol des lipoprotéines de faible densité (C-LDL), de
cholestérol total et de triglycérides chez les patientes qui avaient pris ARIMIDEX pendant
12 mois, par comparaison aux valeurs mesurées avant l'instauration du traitement. On a
observé une hausse statistiquement significative du taux de cholestérol des lipoprotéines de
haute densité (C-HDL) chez les patientes qui avaient pris ARIMIDEX pendant 12 mois, par
comparaison aux valeurs mesurées avant l'instauration du traitement (voir Essais cliniques,
Traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées – Évaluation du profil
lipidique). D'après les données de l'étude SABRE, aucune exigence spécifique relativement à
la surveillance des taux lipidiques n'est recommandée pendant le traitement par ARIMIDEX.
Effets indésirables après la commercialisation du produit
Un cas grave d'hépatite aiguë a été signalé. Bien qu'il ait été impossible d'exclure une
hépatotoxicité tardive attribuable à une chimiothérapie antérieure, les données sur la relation
temporelle laissent supposer qu'ARIMIDEX pourrait être une cause de cette manifestation.
Des cas d'hépatite toxique ont été rapportés en association avec l'administration
d'ARIMIDEX.
Des cas de vascularite cutanée (y compris de purpura rhumatoïde) ont été associés à l'administration d'ARIMIDEX et, selon les rapports, les symptômes sont disparus dans les 10 à 30 jours après l'arrêt du médicament, spontanément ou avec l'aide de traitements additionnels.
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Aperçu
L'anastrozole inhibe les réactions catalysées
in vitro par les isoenzymes 1A2, 2C8/9 et 3A4 du
cytochrome P450, avec des valeurs de Ki approximativement 30 fois supérieures aux valeurs
moyennes de la Cmax plasmatique à l'état d'équilibre après une dose quotidienne de 1 mg.
L'anastrozole n'inhibe pas les réactions catalysées
in vitro par les isoenzymes 2A6 ou 2D6 du
cytochrome P450. L'administration d'une dose unique de 30 mg ou de doses multiples de 10 mg
d'anastrozole n'a pas eu d'effet sur la clairance de l'antipyrine ni sur la récupération urinaire
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
des métabolites de l'antipyrine. À la lumière de ces résultats
in vitro et
in vivo, il apparaît peu probable que l'administration de 1 mg d'ARIMIDEX se traduise par une inhibition cliniquement significative du métabolisme des médicaments administrés en concomitance, catalysé par le cytochrome P450.
Les essais cliniques sur les interactions cliniques portant sur l'antipyrine, la cimétidine, le tamoxifène et la warfarine indiquent que l'administration concomitante d'ARIMIDEX (anastrozole) et d'autres médicaments risque peu d'entraîner des interactions médicamenteuses médiées par le cytochrome P450 qui soient cliniquement significatives.
L'examen de la base de données mondiale d'AstraZeneca sur l'innocuité des produits évalués lors d'essais cliniques n'a révélé aucune indication d'interaction d'importance clinique chez les patientes ayant reçu ARIMIDEX en concomitance avec d'autres médicaments d'ordonnance courants.
Les traitements qui contiennent des œstrogènes ne doivent pas être administrés en concomitance avec ARIMIDEX, car ils pourraient s'opposer au but qui est d'empêcher la production d'œstrogènes.
Interactions médicament-médicament
Warfarine
On a étudié la pharmacocinétique et l'activité anticoagulante de la warfarine (administrée à
raison de 25 mg) associée à l'anastrozole (administré à raison de 1 mg/jour) chez des
volontaires sains de sexe masculin. Pendant toute la période d'administration de warfarine et
de prélèvement d'échantillons, les taux moyens d'anastrozole plasmatique chez ces hommes se
situaient à l'intérieur de l'éventail des concentrations observées chez les femmes ménopausées
atteintes d'un cancer du sein avancé qui recevaient la dose d'anastrozole recommandée aux
fins cliniques. Dans l'ensemble, aucune donnée n'incite à penser que l'administration
d'anastrozole a une incidence clinique pertinente sur la pharmacocinétique ou sur l'activité
anticoagulante de la warfarine.
Bisphosphonates L'examen de la base de données mondiale d'AstraZeneca sur l'innocuité des produits évalués
lors d'essais cliniques n'a révélé aucune indication d'interaction d'importance clinique avec les
bisphosphonates. Les résultats de l'étude SABRE ont montré que l'anastrozole en association
avec le risédronate, un bisphosphonate, était bien toléré.
Tamoxifène Les effets de l'anastrozole sur la pharmacocinétique du tamoxifène (administré à raison de
20 mg/jour) ont été évalués chez des femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein
précoce qui recevaient déjà du tamoxifène en traitement adjuvant. On n'a pas observé de
différence significative entre l'anastrozole et le placebo en ce qui a trait aux effets sur le taux
sanguin de tamoxifène (p = 0,919).
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
L'administration concomitante du tamoxifène et d'ARIMIDEX n'a pas eu d'effet sur les concentrations plasmatiques de tamoxifène ou de N-desméthyltamoxifène; toutefois, elle a réduit les concentrations plasmatiques d'ARIMIDEX de 27 % par rapport à l'administration d'ARIMIDEX seul. Les données sur le traitement d'association par ARIMIDEX et le tamoxifène ont révélé qu'ARIMIDEX n'a pas d'effet significatif sur les concentrations sanguines de tamoxifène; l'inhibition de la production d'estradiol concorde avec celle que l'on observe chez des patientes traitées par ARIMIDEX seul.
Les résultats de l'étude ATAC (suivi médian de 33 mois) semblent indiquer qu'il ne faut pas administrer le tamoxifène en concomitance avec ARIMIDEX. L'association ne s'est pas révélée supérieure à ARIMIDEX ou au tamoxifène en monothérapie sur le plan de l'efficacité et de l'innocuité. Il a donc été décidé de mettre fin au volet traitement d'association de l'étude ATAC.
Tableau 8 Interactions médicament-médicament établies ou possibles
Anastrozole
Commentaire d'ordre clinique
Tamoxifène Essai La concentration de tamoxifène et
Les résultats de l'étude ATAC
du métabolite N-
montrent que l'association
desméthyltamoxifène n'a pas été
anastrozole-tamoxifène n'est pas
supérieure sur le plan de
La concentration d'anastrozole a
l'efficacité et de l'innocuité au
tamoxifène en monothérapie.
Interactions médicament-aliment On n'a pas établi d'interactions avec des aliments particuliers.
Interactions médicament-plante médicinale
On n'a pas établi d'interactions avec des produits à base de plantes médicinales. Les
traitements à base de plantes médicinales qui contiennent des œstrogènes ne doivent pas être
administrés en concomitance avec ARIMIDEX, car ils pourraient s'opposer au but qui est
d'empêcher la production d'œstrogènes.
Effets du médicament sur les tests de laboratoire
ARIMIDEX n'a pas semblé influencer les résultats des tests de laboratoire habituels.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Considérations concernant l'administration
Âge : Les patientes doivent être ménopausées.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Posologie recommandée et ajustement posologique
ARIMIDEX (anastrozole) doit être administré par voie orale à raison de 1 mg une fois par
jour.
Dans le cadre d'un traitement adjuvant, on recommande actuellement que le médicament soit administré pendant 5 ans.
Personnes âgées : Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les personnes âgées.
Insuffisance hépatique : Bien que la clairance orale apparente de l'anastrozole ait été réduite
chez les sujets cirrhotiques en raison d'une consommation abusive d'alcool, les concentrations
plasmatiques d'anastrozole sont demeurées à l'intérieur de l'éventail des concentrations
observées dans tous les essais cliniques auprès de patientes sans hépatopathie. Par conséquent,
il n'est pas recommandé de modifier la dose dans les cas d'insuffisance hépatique légère à
modérée, bien qu'une surveillance étroite soit préconisée afin de déceler des effets secondaires
possibles. ARIMIDEX n'a pas été étudié chez les patientes atteintes d'insuffisance hépatique
grave. Les risques et les bienfaits potentiels pour ces patientes devraient être soupesés
soigneusement avant l'administration d'ARIMIDEX.
Insuffisance rénale : Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie dans les cas d'insuffisance
rénale. Les risques et les bienfaits potentiels pour les patientes atteintes d'insuffisance rénale
grave devraient être soupesés avant l'administration d'ARIMIDEX.
Dose oubliée
Il faut prendre une dose oubliée le plus tôt possible, pourvu qu'il reste au moins 12 heures
avant l'heure de la prochaine dose. Il ne faut pas prendre une dose oubliée s'il reste moins de
12 heures avant la prochaine dose.
Administration
ARIMIDEX doit être avalé entier avec un liquide.
Il faut essayer de prendre ARIMIDEX à la même heure chaque jour.
SURDOSAGE
Si vous soupçonnez un surdosage, communiquez avec le centre antipoison de votre région
L'expérience clinique sur le surdosage accidentel est limitée. Dans des études animales, une toxicité aiguë a été observée à une dose supérieure à 45 mg/kg (équivalant à 2,7 g). Des essais cliniques ont été effectués avec différentes doses d'ARIMIDEX (anastrozole) allant jusqu'à 60 mg, administrées en dose unique à des volontaires en bonne santé de sexe masculin, et jusqu'à 10 mg/jour, administrées à des femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé; ces doses ont été bien tolérées. La dose unique d'ARIMIDEX pouvant causer des symptômes menaçant le pronostic vital n'a pas été déterminée.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Il n'y a pas d'antidote spécifique du surdosage, et le traitement doit être symptomatique. Dans la prise en charge d'un surdosage, il faut tenir compte de la possibilité que le sujet ait consommé plusieurs médicaments. Les vomissements peuvent être provoqués si la patiente est consciente. La dialyse peut être utile, car ARIMIDEX ne se lie pas fortement aux protéines. Un traitement d'appoint général incluant la mesure fréquente des signes vitaux et la surveillance étroite de la patiente est indiqué. Pour la prise en charge d'un surdosage présumé du médicament, communiquer avec le centre antipoison de votre région.
MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE
Mode d'action
De nombreux cancers du sein sont dotés de récepteurs œstrogéniques et la croissance de ces
tumeurs peut être stimulée par les œstrogènes. Chez les femmes ménopausées, la principale
source d'œstrogènes circulants (principalement l'estrone) est la conversion de
l'androstènedione sécrétée par la surrénale en estrone sous l'effet de l'aromatase dans les tissus
périphériques, tels que les tissus adipeux, suivie de la conversion de l'estrone en estradiol. De
nombreux cancers du sein contiennent aussi de l'aromatase; l'importance des œstrogènes
d'origine tumorale reste à préciser.
Le traitement du cancer du sein vise entre autres à réduire les concentrations d'œstrogènes au moyen de l'ovariectomie préménopausique et du recours aux antiœstrogènes et aux progestatifs tant avant qu'après la ménopause. Toutes ces interventions ont permis de réduire la masse tumorale ou d'en retarder la croissance chez certaines femmes.
ARIMIDEX (anastrozole) est un inhibiteur de l'aromatase non stéroïdien puissant et sélectif. Il abaisse notablement les concentrations sériques d'estradiol et n'a aucun effet décelable sur la production surrénalienne de corticostéroïdes ou d'aldostérone.
Pharmacodynamique
L'inhibition de l'activité de l'aromatase dépend surtout de l'anastrozole, la substance mère.
La relation dose-réponse, mesurée au moyen de l'inhibition de la production d'estradiol sérique, a été étudiée chez des femmes ménopausées. Des doses quotidiennes de 1 mg d'ARIMIDEX administrées pendant 14 jours ont entraîné l'inhibition de la production d'estradiol dans une proportion de plus de 80 %. L'inhibition de la production d'estradiol sérique a été maintenue jusqu'à 6 jours après l'arrêt de l'administration quotidienne d'ARIMIDEX dosé à 1 mg.
Dans le cadre d'une étude portant sur 14 femmes ménopausées atteintes de tumeurs mammaires localement avancées (stade T3 ou T4), non inflammatoires et porteuses de récepteurs œstrogéniques positifs, l'anastrozole a entraîné une baisse importante des taux intratumoraux d'œstrogènes. Après l'administration d'anastrozole comme traitement principal par voie générale pendant 15 semaines (avant toute intervention chirurgicale locale et/ou radiothérapie), les taux intratumoraux d'estradiol (E2), d'estrone (E1) et de sulfate d'estrone (E1S) avaient respectivement diminué de 11,1 %, de 16,7 % et de 26,6 % en moyenne par
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
rapport aux taux de départ. De plus, les taux intratumoraux de ces trois substances étaient devenus inférieurs au seuil de détection des analyses chez trois patientes.
La sélectivité d'ARIMIDEX pour l'enzyme aromatase plutôt que pour d'autres enzymes du cytochrome P450 qui contrôlent la synthèse des hormones glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes dans la surrénale a été confirmée. De plus, l'épreuve de stimulation des surrénales par l'ACTH chez des sujets sous ARIMIDEX à des doses allant jusqu'à 10 mg a donné lieu à une réponse normale pour ce qui est de la sécrétion de cortisol et d'aldostérone. Par conséquent, les patientes traitées par ARIMIDEX ne nécessitent pas de thérapie substitutive à base de glucocorticoïde ou de minéralocorticoïde.
ARIMIDEX n'exerce pas d'activité progestative, androgénique ou œstrogénique directe, pas plus qu'il n'intervient dans la sécrétion de la thyréostimuline (TSH).
Étant donné l'action pharmacologique d'ARIMIDEX, les patientes dont la tumeur est porteuse de récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone appartiennent à la population la plus susceptible de répondre au traitement par ARIMIDEX.
Absorption : L'absorption de l'anastrozole est rapide et les concentrations plasmatiques
maximales sont habituellement atteintes dans les 2 heures qui suivent l'administration lorsque
la patiente est à jeun. Des études sur le médicament radiomarqué ont montré que l'anastrozole
administré par voie orale était bien absorbé dans la grande circulation. La nourriture ralentit
l'absorption mais pas la quantité globale d'anastrozole absorbée.
Distribution : Les propriétés pharmacocinétiques de l'anastrozole sont linéaires pour la
gamme posologique de 1 à 20 mg et ne sont pas modifiées lorsque les doses sont répétées. En
accord avec la demi-vie d'élimination plasmatique de 50 heures, les concentrations
plasmatiques de l'anastrozole se rapprochent de l'état d'équilibre après 7 jours d'une posologie
quotidienne unique et elles sont environ 3 à 4 fois supérieures à celles observées après une
dose unique d'anastrozole. La fixation de l'anastrozole aux protéines plasmatiques est
d'environ 40 % et ne dépend pas de la concentration, quand cette dernière se situe à l'intérieur
d'un certain éventail de concentrations qui comprend les concentrations thérapeutiques.
Métabolisme : Le métabolisme de l'anastrozole se produit par N-désalkylation, hydroxylation
et glucuroconjugaison. Trois métabolites de l'anastrozole (le métabolite triazolé, un
glucuroconjugué de l'hydroxy-anastrozole et un glucuroconjugué de l'anastrozole lui-même)
ont été décelés dans l'urine ou le plasma humains. Plusieurs métabolites secondaires (moins de
5 % de la dose radioactive) excrétés dans l'urine n'ont pas été identifiés. Le principal métabolite
de l'anastrozole dans la circulation, le métabolite triazolé, est dénué d'activité pharmacologique.
Élimination : Les études menées avec l'anastrozole radiomarqué auprès de femmes
ménopausées ont révélé que l'élimination du médicament se fait surtout par biotransformation
(environ 85 %) et, dans une moindre mesure (environ 11 %), par l'excrétion rénale
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
d'anastrozole inchangé. L'anastrozole est éliminé lentement et sa demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 50 heures chez les femmes ménopausées.
Cas particuliers
Personnes âgées : Les propriétés pharmacocinétiques de l'anastrozole ont été étudiées chez
des femmes atteintes d'un cancer du sein et des volontaires ménopausées. La
pharmacocinétique de l'anastrozole était similaire dans les deux groupes et n'était pas
influencée par l'âge.
Race : Au Japon, on a étudié les propriétés pharmacodynamiques et pharmacocinétiques de
l'anastrozole chez des femmes ménopausées en bonne santé. Après l'administration
d'anastrozole pendant 16 jours à raison de 1 mg/jour, ces propriétés étaient comparables chez
les volontaires japonaises et les volontaires de race blanche; rien ne porte à croire que l'emploi
de cet agent dans le traitement du cancer du sein occasionnerait des différences significatives
du point de vue clinique entre les patientes japonaises et les patientes de race blanche sur le
plan de la réponse thérapeutique.
Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique de l'anastrozole a été étudiée en présence de
cirrhose hépatique stable imputable à une consommation excessive d'alcool. La clairance
orale apparente de l'anastrozole était environ 30 % inférieure chez les sujets atteints d'une
cirrhose hépatique par comparaison aux sujets témoins dont la fonction hépatique était
normale. Cependant, les concentrations plasmatiques d'anastrozole chez les sujets cirrhotiques
se situaient à l'intérieur de l'éventail des concentrations observées chez les sujets normaux
pour tous les essais cliniques. Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les patientes
atteintes d'insuffisance hépatique légère à modérée. ARIMIDEX n'a pas été étudié chez les
patientes atteintes d'insuffisance hépatique grave. Les risques et les bienfaits potentiels pour
ces patientes devraient être soupesés soigneusement avant l'administration d'ARIMIDEX.
Insuffisance rénale : Les paramètres pharmacocinétiques de l'anastrozole ont été évalués
chez des sujets atteints d'insuffisance rénale. La clairance rénale de l'anastrozole diminuait
proportionnellement à la clairance de la créatinine et était d'environ 50 % inférieure chez les
sujets présentant une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à
30 mL/min/1,73 m2 ou 0,5 mL/s/1,73 m2) par comparaison aux sujets témoins. La clairance
rénale ne constituant pas une voie d'élimination significative, la clairance orale apparente de
l'anastrozole demeure inchangée même en présence d'insuffisance rénale grave. Il n'est pas
nécessaire d'ajuster la posologie chez les patientes souffrant d'insuffisance rénale. Les risques
et les bienfaits potentiels pour les patientes atteintes d'insuffisance rénale grave devraient être
soupesés soigneusement avant l'administration d'ARIMIDEX.
CONSERVATION ET STABILITÉ
ARIMIDEX doit être conservé à la température ambiante (15 à 30 °C).
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES POUR LA MANIPULATION
Aucunes instructions particulières pour la manipulation ne sont nécessaires.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
FORMES PHARMACEUTIQUES, COMPOSITION ET
CONDITIONNEMENT
ARIMIDEX (anastrozole) est un comprimé dosé à 1 mg, pelliculé, biconvexe et blanc, portant
la mention «Adx 1» gravée d'un côté et un logo de l'autre (A pour ARIMIDEX).
En plus de l'ingrédient actif anastrozole, chaque comprimé contient les ingrédients inactifs suivants : lactose monohydraté, macrogol 300, stéarate de magnésium, hypromellose, povidone, glycolate d'amidon sodique et dioxyde de titane.
Conditionnement : ARIMIDEX est offert en plaquettes alvéolées de 30 comprimés.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
PARTIE II : RENSEIGNEMENTS SCIENTIFIQUES
RENSEIGNEMENTS PHARMACEUTIQUES
Substance médicamenteuse
Dénomination commune :
Nom chimique :
2,2'-[5-(1H-1,2,4-triazol-1-ylméthyl)-1,3-phénylène] bis (2-méthylpropiononitrile) (UICPA)
Formule moléculaire et masse moléculaire :
Formule développée :
Propriétés physicochimiques :
L'anastrozole est une fine poudre allant du blanc au blanc cassé, modérément soluble dans l'eau (0,53 mg/mL à 25 °C) dépendant du pH pour un pH de 1 à 4, mais indépendant du pH par la suite. La molécule a un pKa de 1,4 (base) et n'est par conséquent ionisée qu'à un faible pH. Le log P (octanol/eau) est de 1,58, ce qui signifie qu'il s'agit d'un composé modérément lipophile. La recristallisation de l'anastrozole à partir de différents solvants ou mélanges de solvants n'a à ce jour donné qu'une seule forme morphologique, qui a été définie au moyen de l'analyse thermique différentielle (ATD), de la diffraction des rayons X sur poudre (DRP) et de la spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (SITF).
ESSAIS CLINIQUES
Traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées
Aspect démographique et plan de l'étude
Une étude multicentrique, de phase III, randomisée et à double insu a comparé ARIMIDEX seul
à NOLVADEX (tamoxifène) seul et à l'association d'ARIMIDEX et de NOLVADEX en
traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées. Cette étude, nommée
ATAC (ARIMIDEX, Tamoxifen Alone or in Combination), a été menée auprès de 9366 patientes
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
ménopausées atteintes d'un cancer du sein opérable. Les patientes ont été réparties au hasard pour recevoir ARIMIDEX à raison de 1 mg/jour, du tamoxifène à raison de 20 mg/jour ou une association des deux traitements, pendant 5 ans ou jusqu'à ce que la maladie récidive. Toutefois, au moment de l'analyse primaire (à un suivi médian de 33 mois), l'association d'ARIMIDEX et du tamoxifène ne s'est pas révélée supérieure au tamoxifène sur le plan de l'efficacité. Le volet traitement d'association a donc été éliminé de l'étude; il ne restait plus que les 6241 patientes qui avaient été randomisées dans les groupes ARIMIDEX et tamoxifène en monothérapie. Ces patientes seront suivies pendant 10 ans après la randomisation.
Les principaux critères d'évaluation étaient la survie sans maladie et l'innocuité. La survie sans maladie était le délai avant le premier des événements suivants : récidives locorégionales (y compris les nouveaux cancers du sein primitifs ipsilatéraux), récidives à distance, nouvelles tumeurs primitives controlatérales et décès toutes causes. Les critères d'évaluation secondaires étaient la survie sans maladie à distance (délai avant le premier des événements suivants : récidive à distance ou décès toutes causes), l'incidence de nouveaux cancers du sein primitifs controlatéraux et la survie globale. L'analyse primaire de la survie sans maladie devait avoir lieu après 352 événements par groupe de traitement, elle s'est produite après un suivi médian de 33 mois; l'analyse principale de la survie devait avoir lieu après un total de 352 événements par groupe de traitement et s'est produite après un suivi médian de 68 mois.
Les caractéristiques démographiques et les autres caractéristiques initiales des deux groupes de traitement étaient similaires et sont présentées au tableau 9.
Tableau 9
Caractéristiques démographiques et autres caractéristiques initiales
des sujets de l'étude ATAC
Caractéristiques démographiques
ARIMIDEX à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
(n = 3125)
(n = 3116)
Âge moyen (années)
Zone d'âge (années)
> 60 à < 70 ans
Poids moyen (kg)
Statut des récepteurs (%)
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 9
Caractéristiques démographiques et autres caractéristiques initiales
des sujets de l'étude ATAC
Caractéristiques démographiques
ARIMIDEX à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
(n = 3125)
(n = 3116)
Autre traitement avant la randomisation (%)
Mastectomie 47,8
Traitement conservateur du sein4 52,2
Chirurgie axillaire
Radiothérapie 63,4
Chimiothérapie 22,3
Tamoxifène en traitement néoadjuvant
Taille de la tumeur primitive (%)
T2 (> 2 cm et ≤ 5 cm)
Statut ganglionnaire (%)
Ganglions positifs
1-3 (nombre de ganglions)
Grade tumoral (%)
Bien différencié
Moyennement différencié
Peu différencié/non différencié 23,6
Non évalué/noté
1 Comprend les patientes dont la tumeur était à récepteurs œstrogéniques (RE) positifs ou à récepteurs de
la progestérone (RP) positifs ou les deux.
2 Comprend les patientes dont la tumeur était à RE négatifs et à RP négatifs.
3 Comprend toutes les autres patientes de statut inconnu quant aux récepteurs.
4 Parmi les patientes ayant reçu un traitement conservateur du sein, la radiothérapie a été administrée à
95,0 % des patientes du groupe sous ARIMIDEX et à 94,1 % des patientes du groupe sous tamoxifène.
n = Nombre de patientes assignées de façon aléatoire au traitement.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Résultats de l'étude
Les patientes qui participent à l'essai ATAC ont maintenant été traitées pendant une période médiane de 60 mois (5 ans) et suivies pendant une période médiane de 100 mois. L'analyse primaire a eu lieu à un suivi médian de 33 mois; les analyses les plus récentes ont eu lieu à un suivi médian de 68 mois et de 100 mois.
L'évaluation de la survie sans maladie a révélé qu'ARIMIDEX était supérieur au tamoxifène dans la population selon l'intention de traiter; ARIMIDEX a produit une réduction significative sur le plan statistique de 17 % du risque de récidive ou de décès toutes causes (p = 0,01) lors de l'analyse primaire (à un suivi médian de 33 mois) et de 13 % à un suivi médian de 68 mois (p = 0,01). À un suivi médian de 100 mois, la supériorité statistique d'ARIMIDEX s'est maintenue, celui-ci ayant réduit de 10 % le risque de récidive ou de décès toutes causes (p = 0,0252). Dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (qui représentait environ 84 % de la population de l'étude), on a constaté une réduction significative de 22 % du risque de récidive ou de décès toutes causes (p = 0,006) lors de l'analyse primaire, de 17 % (p = 0,005) lors de l'analyse à 68 mois et de 15 % (p = 0,0027) lors de l'analyse à 100 mois. Ces résultats démontrent qu'ARIMIDEX a un effet rémanent, les bienfaits de ce produit sur le plan de l'efficacité ayant persisté après la fin du traitement, aussi bien dans la population selon l'intention de traiter que dans la population à récepteurs hormonaux positifs. La différence absolue de la survie sans maladie a continué d'augmenter, passant de 2,4 % après 68 mois à 2,8 % après 100 mois dans la population selon l'intention de traiter et de 2,5 % après 68 mois à 4,1 % après 100 mois dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs.
Les figures 2 et 3 présentent les probabilités selon la courbe de Kaplan-Meier de survie sans maladie telle que définie dans le protocole pour la population selon l'intention de traiter, et le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Figure 2. Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans récidive dans la population
soumise à l'analyse selon l'intention de traiter
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Figure 3. Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans récidive chez les patientes dont la
tumeur était à récepteurs hormonaux positifs
L'analyse effectuée au cours du suivi, après la fin du traitement, a continué de démontrer un avantage significatif d'ARIMIDEX sur le tamoxifène pour ce qui est du délai avant la récidive, aussi bien dans la population selon l'intention de traiter (rapport des risques instantanés [RRI] : 0,81; IC à 95 % : 0,73 à 0,91; p = 0,0004) que dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (RRI : 0,76; IC à 95% : 0,67 à 0,87; p = 0,0001), ainsi que du délai avant la récidive à distance, à la fois dans la population selon l'intention de traiter (RRI : 0,86; IC à 95 % : 0,75 à 0,98; p = 0,022) et dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (RRI : 0,84; IC à 95 % : 0,72 à 0,97; p = 0,022). En outre, ARIMIDEX s'est révélé significativement supérieur au tamoxifène pour ce qui est de réduire le risque de cancer du sein controlatéral invasif, aussi bien dans la population selon l'intention de traiter (RRI : 0,68; IC à 95 % : 0,49 à 0,94; p = 0,02) que dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (RRI : 0,60; IC à 95 % : 0,42 à 0,85; p = 0,004).
Dans l'analyse primaire de la survie après une période médiane de traitement de 68 mois, ARIMIDEX à 1 mg ne s'est pas montré supérieur au tamoxifène à 20 mg sur le plan de la survie. La survie globale était comparable dans les deux groupes de traitement de l'étude, et ce, tant dans la population selon l'intention de traiter (RRI : 0,97; IC à 95 % : 0,85 à 1,12; p = 0,71) que dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (RRI : 0,97; IC à 95 % : 0,83 à 1,14; p = 0,73). Après un suivi médian de 100 mois, la survie globale était toujours
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
comparable dans les deux groupes de traitement de l'étude, et ce, tant dans la population selon l'intention de traiter (RRI : 1,00; IC à 95 % : 0,89 à 1,12; p = 0,99) que dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs (RRI : 0,97; IC à 95 % : 0,86 à 1,11; p = 0,68).
Dans l'ensemble, un nombre comparable de décès se sont produits dans le groupe sous tamoxifène et dans le groupe sous ARIMIDEX, quoique le nombre de décès suivant la récidive du cancer du sein ait été plus faible dans le groupe sous ARIMIDEX (RRI : 0,91; A = 11,2 %, T = 12,3 %). Toutefois, le nombre de décès attribuables à des causes autres que le cancer du sein était supérieur parmi les patientes sous anastrozole, mais le nombre de décès liés au cancer du sein était moindre chez ces dernières. La différence du nombre de décès non attribuables au cancer du sein avant récidive dans la population selon l'intention de traiter entre les deux groupes de traitement était faible (différence absolue de 1,1 %; A = 8,9 %, T = 7,8 %). Le déséquilibre le plus flagrant se situe parmi les décès attribuables à des cancers secondaires (A = 2,8 %, T = 2,1 %), en particulier le cancer du poumon et le cancer colorectal, par comparaison au tamoxifène.
La fréquence des cancers des ovaires et de l'endomètre, ainsi que des mélanomes, a été plus faible dans le groupe sous anastrozole que dans le groupe sous tamoxifène (voir le tableau 10).
Tableau 10
Fréquence des nouveaux cancers primitifs avant la récidive dans chacun des
groupes de traitement (pendant ou après le traitement)
Appareil/système et manifestation
Nombre (%) de patientes
indésirable selon la terminologie
Analyse mise à jour en 2007 (données se terminant le
préconisée par le COSTART
31 mars 2007)
(traduction)
Anastrozole à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
(n = 3092)
(n = 3094)
Peau – autre que mélanomea,b
Cancer du sein controlatéralc
Cancer colorectal
56 (1,8) 36 (1,2)
7 (0,2) 9 (0,3)
6 (0,2) 9 (0,3)
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 10
Fréquence des nouveaux cancers primitifs avant la récidive dans chacun des
groupes de traitement (pendant ou après le traitement)
Appareil/système et manifestation
Nombre (%) de patientes
indésirable selon la terminologie
Analyse mise à jour en 2007 (données se terminant le
préconisée par le COSTART
31 mars 2007)
(traduction)
Anastrozole à 1 mg
Tamoxifène à 20 mg
(n = 3092)
(n = 3094)
Col de l'utérusa
2 (0,1) 5 (0,2)
2 (0,1) 6 (0,2)
En plus des nouveaux cancers primitifs répertoriés ci-dessus, les nouveaux cancers primitifs suivants ont été signalés comme manifestations indésirables graves : 4 cancers de la peau et 1 cancer de l'endomètre dans le groupe sous anastrozole à 1 mg et 8 cancers de la peau, 1 cancer du col de l'utérus et 1 cancer de l'endomètre dans le groupe sous tamoxifène à 20 mg.
Les valeurs totales comprennent 2 patientes dans le groupe sous anastrozole à 1 mg et 1 patiente dans le groupe sous tamoxifène à 20 mg ayant présenté un nouveau cancer primitif de la peau qui a été classé dans la catégorie cancer de la peau (non hodgkinien).
Exclut tout nouveau cancer primitif du sein (controlatéral) survenant après une récidive.
Les valeurs totales comprennent 2 patientes dans le groupe sous anastrozole à 1 mg ayant présenté un nouveau cancer primitif de l'estomac qui a été classé dans la catégorie cancer de l'estomac.
Coding Symbols for Thesaurus of Adverse Reaction Terms.
n = Nombre de patientes ayant reçu le traitement. Les décès (pendant et après le traitement à l'étude) attribuables à des événements cardiovasculaires ischémiques (A = 1,3 %, T = 1,2 %) ou à d'autres événements cardiovasculaires (A = 0,9 %, T = 0,9 %) se sont produits à une fréquence semblable dans les deux groupes de traitement.
Le tableau 11 présente les résultats relatifs aux critères d'évaluation dans la population selon l'intention de traiter et dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs obtenus lors de l'analyse primaire, à la fin du traitement de 5 ans et à 100 mois. La fréquence des événements individuels dans la population selon l'intention de traiter et dans le sous-groupe à récepteurs hormonaux positifs lors de l'analyse effectuée à 100 mois est présentée au tableau 12.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 11
Résumé des critères d'évaluation de l'étude ATAC
Analyse à 33 mois
Analyse à 68 mois
Analyse à 100 mois
(données se terminant le 29 juin 2001)
(données se terminant le 31 mars 2004)
(données se terminant le 31 mars 2007)
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
récepteurs hormonaux
positifs
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX à
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
fène à 20
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
Survie sans
maladie
(nombre
d'événements)
0,83 (0,71 à 0,96)
0,78 (0,65 à 0,93)
0,87 (0,78 à 0,97)
0,83 (0,73 à 0,94)
0,90 (0,82 à 0,99)
0,85 (0,76 à 0,94)
(IC à 95 % bilatéral)
0,01 0,005 0,01 0,005 0,0252
Délai avant
240 298 153 204 402 498 282 370 538 645 391 494
la récidive
(nombre
d'événements)
0,80 (0,67 à 0,94)
0,73 (0,59 à 0,90)
0,79 (0,70 à 0,90)
0,74 (0,64 à 0,87)
0,81 (0,73 à 0,91)
0,76 (0,67 à 0,87)
(IC à 95 % bilatéral)
0,009 0,004 0,0005 0,0002 0,0004 0,0001
Survie sans
267 299 185 212 500 530 370 394 ND ND ND ND
récidive à
distance
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 11
Résumé des critères d'évaluation de l'étude ATAC
Analyse à 33 mois
Analyse à 68 mois
Analyse à 100 mois
(données se terminant le 29 juin 2001)
(données se terminant le 31 mars 2004)
(données se terminant le 31 mars 2007)
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
récepteurs hormonaux
positifs
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX à
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
fène à 20
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(nombre
d'événements)
0,89 (0,74 à 1,07)
0,86 (0,69 à 1,08)
0,94 (0,83 à 1,06)
0,93 (0,80 à 1,07)
(IC à 95 % bilatéral)
0,2 0,1 0,3 0,3 ND ND
Cancer du
sein primitif
controlatéral
(nombre
d'événements)
0,42 (0,22 à 0,79)
0,36 (0,18 à 0,72)
0,59 (0,39 à 0,89)
0,47 (0,30 à 0,76)
0,68 (0,49 à 0,94)
0,60 (0,42 à 0,85)
(IC à 95 % bilatéral)
0,007 0,004 0,01 0,002 0,02 0,004
202 203 131 136 411 420 296 301 629 624 472 477
globale
(nombre
d'événements)
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 11
Résumé des critères d'évaluation de l'étude ATAC
Analyse à 33 mois
Analyse à 68 mois
Analyse à 100 mois
(données se terminant le 29 juin 2001)
(données se terminant le 31 mars 2004)
(données se terminant le 31 mars 2007)
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à récepteurs
Population selon
Population à
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
hormonaux positifs
l'intention de traiter
récepteurs hormonaux
positifs
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX à
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
fène à 20
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
0,97 (0,85 à 1,12)
0,97 (0,83 à 1,14)
1,00 (0,89 à 1,12)
0,97 (0,86 à 1,11)
(nombre insuffisant d'événements à la date limite
pour effectuer une analyse)
Délai avant
324 375 226 265 424 487 305 357
la récidive à
distance
Non analysé à 33 mois
(nombre
d'événements)
0,86 (0,74 à 0,99)
0,84 (0,74 à 0,99)
0,86 (0,75 à 0,98)
0,84 (0,72 à 0,97)
(IC à 95 % bilatéral)
0,0427 0,0559 0,022 0,022
n = Nombre de patientes randomisées au traitement. ND = Non disponible
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 12 Total des récidives et des décès (données se terminant le 31 mars 2007;
suivi médian de 100 mois)
Nombre (%) de patientes
Population selon
Population à récepteurs
l'intention de traiter
hormonaux positifs
ARIMIDEX
Tamoxifène ARIMIDEX Tamoxifène
(n = 3125)
(n = 3116)
(n = 2618)
(n = 2598)
Récidives locorégionalesa,b
155 (5,0)
184 (5,9)
102 (3,9)
130 (5,0)
Paroi thoracique
Cancer du sein ipsilatéralc
Ganglions axillaires
Autres ganglions régionauxd
Récidives controlatéralese
Récidives à distancea
333 (10,7)
389 (12,5)
250 (9,5)
294 (11,3)
Décès toutes causes
629 (20,1)
624 (20,0)
472 (18,0)
477 (18,4)
Décès suivant une récidive
Décès sans récidive
Une patiente peut figurer dans plus d'une catégorie.
Les patientes qui ont présenté une récidive à distance ou un nouveau cancer du sein primitif (controlatéral) le même jour que la récidive locorégionale sont incluses dans ce tableau, mais ont été comptées soit dans les récidives à distance, soit dans les nouveaux cancers du sein primitifs (controlatéraux), respectivement, dans le résumé sur la survie sans maladie (définition précisée dans le protocole).
Inclut le carcinome canalaire
in situ et les nouveaux cancers du sein primitifs ipsilatéraux.
Inclut les cancers mammaires sus-claviculaires et internes.
Les nouveaux cancers du sein primitifs survenus après une récidive locorégionale ou à distance ont été
exclus de cette variable.
n = Nombre de patientes randomisées au traitement.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées – Évaluation de la
densité osseuse
Dans l'étude SABRE, une étude de phases III/IV, 234 femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein précoce à récepteurs hormonaux positifs chez qui un traitement par ARIMIDEX était prévu ont été stratifiées en fonction de leur niveau de risque, c'est-à-dire faible (score T ≥ -1,0 à la colonne lombaire et dans l'ensemble de la hanche, sans antécédents personnels de fracture par fragilité), modéré (score T < -1,0 à la colonne lombaire ou dans l'ensemble de la hanche, à condition que le score T soit ≥ -2,0 à la colonne lombaire et dans l'ensemble de la hanche, sans antécédents personnels de fracture par fragilité) ou élevé (score T < -2,0 à la colonne lombaire ou dans l'ensemble de la hanche, ou antécédents personnels de fracture par fragilité). Toutes les patientes ont reçu de la vitamine D et du calcium. Les patientes du groupe à risque faible ont reçu ARIMIDEX seul, celles du groupe à risque modéré ont reçu ARIMIDEX conjointement avec un bisphosphonate (risédronate) ou ARIMIDEX et un placebo, et celles du groupe à risque élevé ont reçu ARIMIDEX conjointement avec un bisphosphonate (risédronate). La principale variable évaluée dans l'étude SABRE était la variation, par rapport aux valeurs initiales, de la densité minérale osseuse (DMO) de la colonne lombaire (L1-L4) après 12 mois de traitement. Les variables secondaires étaient les variations de la DMO de l'ensemble de la hanche après 12 et 24 mois, ainsi que la variation de la DMO de la colonne lombaire après 24 mois.
Chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein et présentant un risque élevé de fracture par fragilité, le traitement par ARIMIDEX et le risédronate a été associé à une hausse statistiquement significative, par rapport aux valeurs initiales, de la DMO de la colonne lombaire après 12 mois (variation estimée en pourcentage de 3,36 %; IC à 95 % : 2,05, 4,69; p < 0,0001) et après 24 mois (variation estimée en pourcentage de 3,02 %; IC à 95 % : 1,40, 4,67; p = 0,0006).
Chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein et présentant un risque modéré de fracture par fragilité, le traitement par ARIMIDEX et le risédronate a entraîné une hausse statistiquement significative de la DMO de la colonne lombaire après 12 mois, par comparaison au traitement par ARIMIDEX administré avec un placebo (variation estimée en pourcentage de 1,20 % versus -1,22 %; rapport entre les traitements de 1,02; IC à 95 % : 1,01, 1,04; p < 0,0001), et après 24 mois (variation estimée en pourcentage de 2,24 % versus -1,76 %; rapport entre les traitements de 1,04; IC à 95 % : 1,02, 1,06; p < 0,0001).
Chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein et présentant un faible risque de fracture par fragilité, le traitement par ARIMIDEX en monothérapie n'a été associé à aucune variation statistiquement significative de la DMO de la colonne lombaire après 12 mois (variation estimée en pourcentage de -0,62 %; IC à 95 % : -1,93, 0,71; p = 0,3511). La variation de la DMO de la colonne lombaire après 24 mois était toutefois statistiquement significative (variation estimée en pourcentage de -2,07 %; IC à 95 % : -3,60, -0,53; p = 0,0109).
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 13
Analyse de la DMO de la colonne lombaire (g/cm²) après 12 et 24 mois
dans les groupes à risque élevé, modéré et faible (PAP)
Groupe à risque élevé : analyse des variations par rapport aux valeurs initiales
Anastrozole + risédronate
Variation estimée en
Effet du tempsc
moment de
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
3,36 (2,05, 4,69)
1,03 (1,02, 1,05)
3,02 (1,40, 4,67)
1,03 (1,01, 1,05)
Groupe à risque modéré : comparaison entre les traitements
randomisés
Variation
moment de
estimée en
entre les
(g/cm2) l'évaluation
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
Groupe à faible risque : analyse des variations par rapport aux valeurs initiales
Anastrozole en monothérapie
Variation estimée en
Effet du tempsc
moment de
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
-0,62 (-1,93, 0,71)
0,99 (0,98, 1,01)
-2,07 (-3,60, -0,53)
0,98 (0,96, 0,99)
Patients dont les mesures ont été prises au début de l'étude et à la visite prévue à 12 mois.
Rapport valeur mesurée après le début du traitement/valeur initiale.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
e Anastrozole+risédronate/anastrozole+placebo. DMO = densité minérale osseuse; IC = intervalle de confiance; MGMC = moyenne géométrique selon la méthode des moindres carrés; MG = moyenne géométrique; PAP = population soumise à l'analyse primaire.
En résumé, les analyses principales effectuées après 12 et 24 mois ont montré que la santé des os (évaluée par la densité minérale osseuse et les marqueurs de la formation et de la résorption osseuses) avait été adéquatement préservée avec la prise d'ARIMIDEX en association avec un bisphosphonate (risédronate) chez les patientes qui présentaient déjà un risque modéré ou élevé de fracture par fragilité. Ces résultats sont confirmés par l'analyse des variables secondaires de l'efficacité, dont la variation de la DMO de l'ensemble de la hanche après 12 et 24 mois, par rapport aux valeurs initiales (voir le tableau 14). En outre, aucune variation de la DMO de la colonne lombaire n'a été observée dans le groupe à faible risque après 12 mois de traitement avec ARIMIDEX seul, conjointement avec la prise de vitamine D et de calcium, mais une différence a été observée après 24 mois de traitement. Aucune variation de la DMO de l'ensemble de la hanche n'a été notée après 12 et 24 mois dans le groupe à faible risque.
Cette étude fournit la preuve que, chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein précoce pour qui un traitement par ARIMIDEX est prévu, la densité osseuse doit être prise en charge conformément aux lignes directrices de traitement en vigueur chez les femmes ménopausées présentant le même niveau de risque de fracture par fragilité.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 14
Analyse de la DMO (g/cm²) de l'ensemble de la hanche après 12 et
24 mois dans les groupes à risque élevé, modéré et faible (PAP)
Groupe à risque élevé : analyse des variations par rapport aux valeurs initiales
Anastrozole + risédronate
Variation estimée en
Effet du tempsc
moment de
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
1,53 (0,37, 2,71)
1,02 (1,00, 1,03)
1,96 (0,49, 3,44)
1,02 (1,00, 1,03)
Groupe à risque modéré : comparaison entre les traitements
randomisés
Variation
moment de
estimée en
entre les
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
Groupe à faible risque : analyse des variations par rapport aux valeurs initiales
Anastrozole en monothérapie
Variation estimée en
Effet du tempsc
moment de
(IC à 95 %)
(IC à 95 %)
-0,35 (-1,37, 0,68)
1,00 (0,99, 1,01)
-0,44 (-2,10, 1,26)
1,00 (0,98, 1,01)
Patients dont les mesures ont été prises au début de l'étude et à la visite prévue à 12 mois.
Rapport valeur mesurée après le début du traitement/valeur initiale.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
e Anastrozole+risédronate/anastrozole+placebo. DMO = densité minérale osseuse; IC = intervalle de confiance; MGMC = moyenne géométrique selon la
méthode des moindres carrés; MG = moyenne géométrique; PAP = population incluse dans l'analyse primaire.
Traitement adjuvant du cancer du sein chez les femmes ménopausées – Évaluation du
profil lipidique
Chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein précoce qui ont participé à l'étude SABRE et qui ont reçu ARIMIDEX uniquement (population soumise à l'analyse primaire), aucune variation statistiquement significative du taux de cholestérol des lipoprotéines de faible densité (C-LDL) n'a été observée entre les valeurs initiales et celles mesurées après 12 mois (variation moyenne en pourcentage de -2,25 % (IC à 95 % : -7,64, 3,13; valeur p : 0,2859), une hausse statistiquement significative du taux de cholestérol des lipoprotéines de haute densité (C-HDL) a été notée entre les valeurs initiales et celles mesurées après 12 mois (variation moyenne en pourcentage de 6,85 % (IC à 95 % : 2,79, 10,91; valeur p : 0,0016) et aucune variation statistiquement significative n'a été relevée dans les taux de cholestérol total et de triglycérides (voir le tableau 15).
En outre, aucune variation statistiquement significative n'a été notée entre les valeurs initiales et celles mesurées après 12 mois pour ce qui est des taux de C-LDL (variation moyenne en pourcentage de -2,91 % [IC à 95 % : -7,20, 1,38; valeur p : 0,0770]), de C-HDL (variation moyenne en pourcentage de 4,00 % [IC à 95 % : 0,21, 7,79; valeur p : 0,1070]), de cholestérol total et de triglycérides chez les patientes qui ont reçu ARIMIDEX en association avec un bisphosphonate, le risédronate (population soumise à l'analyse secondaire).
Le ratio CT/C-HDL moyen avait diminué après 12 mois, par comparaison aux valeurs initiales, dans les deux populations où le profil lipidique a été évalué. Dans la population soumise à l'analyse primaire, le ratio CT/C-HDL a diminué, passant d'une valeur moyenne de 3,30 (ÉT = 0,82) au départ à 3,11 (ÉT = 0,86) après 12 mois, alors qu'il est passé d'une valeur moyenne de 3,48 (ÉT = 0,90) au départ à 3,28 (ÉT = 0,85) après 12 mois dans la population soumise à l'analyse secondaire.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 15
Résumé des variations du profil lipidique (C-LDL, C-HDL, cholestérol
total et triglycérides sériques [mmol/L]) après 12 mois, par rapport aux
valeurs initiales
Population recevant
Population recevant
l'anastrozole à 1 mg
l'anastrozole à 1 mg + le
risédronate à 35 mg
Moyenne (au départ)
Moyenne (12 mois)
Différence entre les
valeurs moyennes
Variation moyenne
-2,25 (-7,64, 3,13)
-2,91 (-7,20, 1,38)
Valeur pb 0,2859 0,0770
Moyenne (au départ)
Moyenne (12 mois)
Différence entre les
valeurs moyennes
Variation moyenne
6,85 (2,79, 10,91)
4,00 (0,21, 7,79)
Valeur pb 0,0016 0,1070
Cholestérol total (CT)
Moyenne (au départ)
Moyenne (12 mois)
Différence entre les
valeurs moyennes
Variation moyenne
0,76 (-3,08, 4,60)
-0,44 (-3,27, 2,39)
Valeur pb 0,8647 0,4840
Triglycérides sériques
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Tableau 15
Résumé des variations du profil lipidique (C-LDL, C-HDL, cholestérol
total et triglycérides sériques [mmol/L]) après 12 mois, par rapport aux
valeurs initiales
Population recevant
Population recevant
l'anastrozole à 1 mg
l'anastrozole à 1 mg + le
risédronate à 35 mg
Moyenne (au départ)
Moyenne (12 mois)
Différence entre les
valeurs moyennes
Variation moyenne
-0,60 (-7,15, 5,94)
7,03 (-5,02, 19,09)
Valeur pb 0,9881 0,4313 a
Patientes dont les mesures ont été prises au début de l'étude et après 6 ou 12 mois.
Test t pour séries appariées pour la comparaison des valeurs moyennes au départ et après 12 mois.
IC = intervalle de confiance; C-LDL = cholestérol des lipoprotéines de faible densité; PAPPL : population soumise à l'analyse primaire du profil lipidique; PASPL = population soumise à l'analyse secondaire du profil lipidique. Les valeurs du C-LDL, du C-HDL, du CT, des triglycérides et du ratio CT/C-HDL ont été évaluées indépendamment de la stratification chez les patientes dont le taux de cholestérol n'était pas élevé au départ, conformément aux critères de l'ATP III [Adult Treatment Panel] du NCEP.
Le traitement par ARIMIDEX seul ou en association avec le risédronate, pendant 12 mois, a
eu un effet neutre sur le profil lipidique. Par conséquent, aucune exigence spécifique quant à
la surveillance du profil lipidique n'est recommandée pendant le traitement par ARIMIDEX.
Traitement du cancer du sein avancé chez la femme ménopausée
ARIMIDEX a fait l'objet de deux essais contrôlés, à double insu et de conception semblable
(essai 0030, mené en Amérique du Nord, et essai 0027, mené surtout en Europe), auxquels ont
participé 1021 femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé. Les patientes
admissibles ont été randomisées pour recevoir une seule dose quotidienne de 1 mg
d'ARIMIDEX ou de 20 mg de tamoxifène. Ces essais étaient conçus de façon à permettre le
regroupement des données obtenues.
Les données démographiques et les autres caractéristiques de départ étaient semblables dans les deux groupes de traitement. Toutefois, il y avait des différences entre les deux essais quant au statut des récepteurs hormonaux. Dans l'essai 0030, la présence de récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone avait été établie chez 88,3 % des patientes traitées par ARIMIDEX et 89,0 % des patientes traitées par le tamoxifène contre 45,3 % et 43,9 % respectivement dans l'essai 0027.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
ARIMIDEX s'est révélé au moins aussi efficace que le tamoxifène en ce qui a trait aux principaux paramètres d'évaluation (délai avant progression et taux de réponse objective). D'après les résultats d'une analyse non prévue dans le protocole de l'essai 0030, l'emploi d'ARIMIDEX s'est traduit par un délai avant progression significativement (p = 0,005) plus long que celui du tamoxifène (11,1 et 5,6 mois respectivement; voir la figure 4a). Dans l'essai 0027, ARIMIDEX s'est révélé au moins aussi efficace que le tamoxifène quant au délai avant progression (8,2 et 8,3 mois respectivement; voir la figure 4b) et au taux de réponse objective. Le regroupement des données de ces deux essais indique qu'ARIMIDEX est numériquement supérieur au tamoxifène en ce qui a trait au délai avant progression (8,5 et 7,0 mois respectivement; voir la figure 4c). L'analyse rétrospective des données de l'essai 0027 a permis de constater qu'ARIMIDEX a été associé à un délai médian avant progression plus long que celui observé avec le tamoxifène (271 et 237 jours respectivement) dans les cas de cancer du sein à récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone (voir la figure 4d). De plus, l'analyse des données regroupées des deux essais a indiqué que le délai médian avant progression s'élevait à 10,7 mois dans les cas de cancer à récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone traités par ARIMIDEX et à 6,4 mois dans les cas traités par le tamoxifène (test bilatéral; p = 0,022, analyse rétrospective). Les résultats des analyses des sous-groupes appuient les conclusions de l'essai 0030 selon lesquelles ARIMIDEX est numériquement supérieur au tamoxifène dans les cancers du sein à récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone. Qui plus est, ces analyses démontrent que les patientes dont la tumeur est porteuse de récepteurs positifs des œstrogènes et/ou de la progestérone appartiennent à la population la plus susceptible de répondre au traitement par ARIMIDEX.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Courbes de Kaplan-Meier du délai avant progression du cancer
(population soumise à l'analyse selon l'intention de traiter); a) Essai 0030, toutes les
participantes; b) Essai 0027, toutes les participantes; c) Données regroupées des
essais 0030 et 0027; d) Essai 0027, porteuses de récepteurs positifs des œstrogènes et/ou
de la progestérone seulement.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Les résultats relatifs aux paramètres secondaires (délai avant l'échec du traitement, durée de la réponse et durée des bienfaits cliniques) appuient les résultats relatifs aux principaux paramètres d'efficacité. Le nombre de patientes qui ont obtenu des bienfaits cliniques (meilleure réponse objective, complète ou partielle, ou stabilisation de la maladie durant au moins 24 semaines) figure au tableau 16.
Tableau 16
Analyse des paramètres secondaires des essais 0030, 0027 et données
regroupées des deux essais combinés
Bienfait
Nombre de patientes (%)
clinique
Essai 0030
Essai 0027
Données regroupées
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
ARIMIDEX
Tamoxifène
de la maladie pendant ≥ 24 semaines
test bilatéral p = 0,0098, analyse rétrospective
Quand l'analyse des données a été effectuée, le nombre de décès dans les groupes traités dans le cadre des deux essais était trop faible pour permettre l'établissement d'une différence de survie globale.
Traitement du cancer du sein avancé ayant évolué après l'emploi de tamoxifène chez la
femme ménopausée
ARIMIDEX a fait l'objet de deux essais cliniques bien contrôlés (0004, une étude nord-
américaine; 0005, une étude menée surtout en Europe) auprès de femmes ménopausées
atteintes d'un cancer du sein avancé dont la maladie a évolué après la prise de tamoxifène.
Chez la plupart des patientes, les tumeurs présentaient des récepteurs des œstrogènes positifs;
chez une minorité des patientes, le statut des récepteurs des œstrogènes était négatif ou
inconnu. Les patientes admissibles à l'essai ont été randomisées pour recevoir soit une dose
quotidienne unique de 1 mg ou de 10 mg d'ARIMIDEX, soit quatre doses par jour d'acétate de
mégestrol à 40 mg. Il s'agissait d'études à double insu pour ce qui est d'ARIMIDEX. Environ
le tiers des patientes de chacun des groupes thérapeutiques des deux études ont obtenu soit une
réponse objective, soit une stabilisation de leur maladie pendant plus de 24 semaines. Les
rapports de risques instantanés (RRI) du délai avant progression et les risques relatifs
exprimés en odds ratio (OR) pour les taux de réponse ont été calculés pour les études groupées
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
et se sont révélés similaires. Après l'analyse des données obtenues après un suivi suffisamment long et portant sur 473 des 764 participantes randomisées, les rapports de risques instantanés pour la survie ont mis en évidence un prolongement significatif de la survie dans le groupe sous ARIMIDEX à 1 mg par rapport au groupe sous hormonothérapie par acétate de mégestrol.
Tableau 17
Analyse du délai avant le décès chez les patientes des essais 0004 et 0005
combinés
Délai avant le Traitement étudié
Rapports de risques instantanés*
(IC à 97,5 %) et valeurs p#
ARIMIDEX
ARIMIDEX
ARIMIDEX
ARIMIDEX
à 1 mg vs AM à 10 mg vs AM
avant le décès
Des risques relatifs exprimés en hazard ratio (HR) supérieurs à 1,00 ont indiqué que le premier traitement est associé à un délai avant le décès plus court que le second traitement.
La valeur p critique pour la signification statistique est de 0,025.
Calculé à partir du modèle de régression de Cox.
IC : Intervalle de confiance. AM : Acétate de mégestrol.
Les patientes présentant une tumeur dont les récepteurs des œstrogènes étaient négatifs ont rarement répondu au traitement par ARIMIDEX, mais ce groupe ne comptait pas assez de patientes pour que l'analyse soit significative.
PHARMACOLOGIE DÉTAILLÉE
Pharmacologie chez l'animal
Pharmacodynamique
In vitro : L'anastrozole a inhibé l'aromatase placentaire humaine avec une CI50 (concentration
inhibant 50 % de l'activité enzymatique) de 15 nM ; les valeurs Ki n'ont pu être calculées. Il
s'agit par conséquent d'un inhibiteur de l'aromatase fondamentalement puissant.
In vivo : Chez le rat, l'aromatase n'est pas présente dans le tissu adipeux périphérique mais est confinée aux ovaires et à l'encéphale, de sorte que l'inhibition chronique de l'aromatase chez les animaux de cette espèce conduit invariablement à des modifications ovariennes compensatoires marquées. Deux évaluations de l'activité inhibitrice de l'aromatase chez le rat ont par conséquent été effectuées dans des circonstances où la rétro-inhibition oophoro-
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
hypothalamo-hypophysaire était réduite au minimum, c'est-à-dire une inhibition (dose unique) aiguë de l'ovulation chez les rates adultes, et l'inhibition de l'hypertrophie utérine chez des rates sexuellement immatures ayant reçu de l'androstènedione exogène. L'anastrozole a régulièrement inhibé l'ovulation à la dose de 0,1 mg/kg. À cet égard, il était comparable au fadrozole et 200 fois plus puissant que l'aminoglutéthimide, et il s'est opposé à la réponse utérotrophique à l'androstènedione exogène à la même dose (administrée quotidiennement pendant 3 jours).
Comme c'est le cas chez l'humain, l'aromatase est présente dans les tissus périphériques du macaque, mâle et femelle, de sorte que le macaque mâle nous permet d'évaluer l'activité inhibitrice chronique de l'aromatase dans des circonstances totalement analogues à l'homme et comparables à la femme ménopausée. La mesure des concentrations plasmatiques d'estradiol chez des macaques à queue de cochon mâles à la suite de doses croissantes, administrées pendant des périodes de 7 jours, a révélé que l'anastrozole atteignait un niveau maximal d'inhibition à la dose de 0,1 mg/kg deux fois par jour et, une fois encore, que son activité était comparable à celle du fadrozole.
Pharmacocinétique
Bien que des effets dépendant de l'espèce et du sexe soient observés dans la pharmacocinétique
de l'anastrozole, ce médicament est rapidement et complètement absorbé chez toutes les
espèces étudiées. La demi-vie d'élimination de l'anastrozole est plus longue chez l'humain
(environ 50 heures) que chez l'animal et elle est indépendante de la dose. Après
l'administration d'une dose unique de 1 mg/kg d'anastrozole, la demi-vie d'élimination est
d'environ 10 heures pour le chien, 9 heures pour la chienne, 7 heures pour la rate et 2 heures
pour le rat. Comme on pouvait s'y attendre en raison de la demi-vie d'élimination et de la
posologie quotidienne unique de l'anastrozole, on a observé une accumulation de l'ordre de 3 à
4 fois la dose chez les patientes, tandis que le modèle d'accumulation de l'anastrozole chez le
rat et le chien varie en fonction du temps et de la dose aux doses supérieures à 5 mg/kg/jour
chez le rat et à 3 mg/kg/jour chez le chien.
L'anastrozole est largement distribué dans les tissus et il est éliminé dans l'urine et la bile chez le rat et le chien. Le métabolisme était qualitativement similaire chez le rat, le chien et l'homme, bien qu'un glucuroconjugué de l'anastrozole ait été décelé chez l'humain mais non chez le rat et le chien. Bien que certains métabolites inhibent de façon intrinsèque l'aromatase, on n'en a décelé aucun dans le plasma ou alors, il s'agissait de métabolites mineurs de par leur proportion (< 5 %). Les résultats montrent que c'est l'anastrozole lui-même qui est responsable de l'activité pharmacologique observée
in vivo.
L'exposition adéquate à l'anastrozole et à tous ses métabolites, mis à part le glucuronide d'anastrozole, a été atteinte chez le rat et le chien par rapport à l'homme. Il est peu probable que le glucuronide d'anastrozole exerce une action pharmacologique ou toxicologique.
TOXICOLOGIE
L'évaluation préclinique de l'innocuité de l'anastrozole comportait des études aiguës, des
études de 1 et de 6 mois chez le rat et le chien, ainsi que des études sur le pouvoir tératogène,
la toxicologie génétique, le pouvoir antigénique et les propriétés irritantes. Parmi les autres
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
études de toxicologie menées figurent deux études de 2 ans sur le pouvoir oncogène, l'une chez le rat et l'autre chez la souris. Deux études approfondies ont également été menées par la suite afin d'aider à l'interprétation des changements néoplasiques observés chez le rat au cours de l'étude sur le pouvoir oncogène.
Toxicité aiguë
La majorité des souris traitées par voie orale à raison de 250 mg/kg d'anastrozole et toutes les
souris recevant 50 mg/kg d'anastrozole par voie intrapéritonéale ont montré des signes de
toxicité non spécifique, mais toutes se sont rétablies en 2 jours et paraissaient normales pour le
reste de la période d'observation de 14 jours. Les rats n'ont pas toléré les doses de 250 mg/kg
et plus, quelle que soit la voie d'administration. Aucun signe atypique n'a été observé chez le
rat après l'administration par voie orale d'une dose de 100 mg/kg. Cependant, on a noté des
signes de toxicité non spécifique, mais aucun cas de mortalité, à la suite d'une dose de
50 mg/kg par voie intrapéritonéale. Chez les rongeurs, la toxicité non spécifique s'est
manifestée par les symptômes suivants : comportement apathique, position voûtée,
tremblements, baisse de la fréquence respiratoire, yeux fermés complètement ou partiellement,
érection des follicules pileux, salivation, sécrétion et écoulement de larmes, convulsions, perte
du tonus cutané et position couchée.
Chez des chiens traités par 45 mg/kg d'anastrozole par voie orale, on n'a observé que des effets toxiques minimes : vomissements, selles molles, perte de poids et baisse de la consommation d'aliments.
Études sur la toxicité de doses multiples
L'anastrozole a été bien toléré à des doses allant jusqu'à 50 mg/kg/jour dans le cadre d'études
sur l'administration de doses multiples chez le rat, mais la dose de 12 mg/kg/jour n'a pas été
tolérée par le chien dans l'étude de 1 mois. En conséquence, la dose maximale dans l'étude de
6 mois chez le chien a été fixée à 8 mg/kg/jour.
L'anastrozole est un puissant inhibiteur de l'enzyme aromatase et, de ce fait, peut provoquer une variété d'effets découlant de l'inhibition à long terme de la production des œstrogènes dans les études sur les doses multiples. De tels effets pharmacologiques ont été observés dans l'appareil reproducteur et les glandes endocrines à toutes les posologies chez le rat et le chien, tant dans l'étude de toxicité de 1 mois que dans celle de 6 mois. Ces effets incluaient une hausse du poids des ovaires avec un nombre accru de follicules de De Graaf ou de corps jaunes ainsi que des modifications des glandes mammaires, de l'utérus et du vagin chez les rates et les chiennes, de même que des modifications des cellules de Leydig chez les chiens. Parmi les autres changements d'origine pharmacologique survenus chez les rats, mentionnons une réduction du poids de l'hypophyse et des surrénales, tandis que chez les chiens une involution du thymus a été observée pour les deux sexes à toutes les doses. Les modifications des paramètres sanguins incluaient des augmentations réversibles du nombre de plaquettes pour les deux espèces, une hausse réversible du nombre d'érythrocytes chez les rats femelles à 1 mois, avec une réduction réversible chez les rats mâles et les chiens à 6 mois ainsi qu'une hausse de la numération leucocytaire chez les rats des deux sexes.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Les changements non attribuables à la pharmacologie du médicament chez les rats comportaient une incidence accrue de néphropathie glomérulaire évolutive chronique aux doses élevées (50 mg/kg/jour) pour la période d'étude de 6 mois. Cet effet, de gravité minime ou légère, représenterait l'exacerbation d'une affection préexistante, possiblement causée par une légère augmentation de la charge protéique chez ces animaux. De plus, l'hépatomégalie (réversible à l'arrêt du traitement) accompagnée d'hypertrophie centro-lobulaire et d'une réduction du glycogène aux doses égales ou supérieures à 5 mg/kg/jour dans les études de 1 mois et de 6 mois a été considérée comme un signe révélateur d'une induction des oxydases à fonction mixte par l'anastrozole.
Chez le chien, l'hépatomégalie (réversible à l'arrêt du traitement), généralement accompagnée d'hypertrophie centro-lobulaire et d'une augmentation des taux plasmatiques de phosphatase alcaline, a été observée aux doses moyennes et élevées dans les deux études de toxicité utilisant des doses multiples. Cette observation était compatible avec l'induction des oxydases à fonction mixte. Une hépatotoxicité réversible, caractérisée par une dégénérescence ou une nécrose multifocale et accompagnée d'une concentration plasmatique élevée d'alanine aminotransférase, a été observée à la dose élevée (8 mg/kg/jour) dans l'étude de 6 mois chez le chien. Aucun changement dégénératif n'a été constaté à la dose intermédiaire (3 mg/kg/jour) chez les chiens, ce qui suggère une marge d'au moins 150 fois pour l'hépatotoxicité chez le chien, basée sur une posologie pour l'homme de 1 mg/jour (environ 0,02 mg/kg et une marge d'approximativement 40 fois basée sur des valeurs de l'aire sous la courbe des concentrations [ASC] comparables).
Les variations des paramètres chimiques observées dans les études de toxicologie incluaient une réduction des triglycérides (à toutes les doses) et une hausse du cholestérol (5 et 25 mg/kg/jour) chez les rats mâles après l'administration du médicament pendant 1 mois, ainsi que des modifications des concentrations de potassium à 25 mg/kg/jour. Chez les chiens, le cholestérol plasmatique et la créatine urinaire avaient baissé après 1 mois à la dose de 12 mg/kg/jour. Le cholestérol avait augmenté chez les chiennes (aucun changement chez les mâles) après 6 mois à la dose de 8 mg/kg/jour. Cependant, aucun effet oculaire n'a été constaté chez les deux espèces.
Une réduction réversible de l'amplitude de l'onde R a été notée chez le chien aux doses de 12 et de 8 mg/kg/jour dans les études de 1 mois et de 6 mois respectivement. Cet effet, dont on ne connaît pas l'étiologie, n'était accompagné d'aucun intervalle oscillographique ni de changements histopathologiques.
Toxicologie de la reproduction
On a constaté que l'anastrozole traverse la barrière placentaire après l'administration orale de
0,1 mg/kg chez les rates et les lapines. Des études chez les rates et les lapines aux doses
équivalentes ou supérieures à 0,1 et 0,02 mg/kg/jour, respectivement, administrées pendant
l'organogenèse, ont montré que l'anastrozole augmente le nombre d'avortements spontanés
(augmentation du nombre d'avortements avant et après l'implantation, augmentation de la
résorption et réduction du nombre de fœtus vivants). Les effets étaient reliés à la dose chez les
rates. Le poids placentaire était sensiblement plus élevé chez les rates aux doses de
0,1 mg/kg/jour ou plus.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Des signes de toxicité fœtale, dont un retard du développement fœtal (c.-à-d. ossification incomplète et baisse de poids corporel des fœtus), ont été constatés chez les petits de rates auxquelles on avait administré des doses de 1 mg/kg/jour. On n'a noté aucun signe de tératogénicité chez les petits des rates auxquelles on avait administré des doses allant jusqu'à 1 mg/kg/jour. Chez les lapines, l'anastrozole a provoqué l'arrêt de la gestation à des doses égales ou supérieures à 1 mg/kg/jour. On n'a constaté aucun signe de tératogénicité chez les lapines recevant des doses de 0,2 mg/kg/jour.
L'administration par voie orale d'anastrozole à des rates a entraîné à une dose de 1 mg/kg/jour une incidence élevée d'infertilité, et à une dose de 0,02 mg/kg/jour, une hausse des pertes avant la phase d'implantation. Ces effets ont été liés aux propriétés pharmacologiques du composé et ont été entièrement éliminés après une période d'épuration de 5 semaines.
Pouvoir oncogène
Une étude sur le pouvoir oncogène de l'anastrozole administré à des rats par gavage oral à des
doses de 1,0 à 25 mg/kg/jour pendant une période allant jusqu'à 2 ans a révélé des hausses de
l'incidence d'adénomes et de carcinomes hépatocellulaires chez les femelles recevant une dose
élevée, de polypes du stroma utérin chez les femelles recevant une dose élevée et d'adénomes
thyroïdiens chez les mâles recevant la dose élevée. Des hausses liées à la dose ont été notées
dans les incidences d'hyperplasie ovarienne et utérine chez les femelles. À une dose de
25 mg/kg/jour, les valeurs de l'ASC0-24 h de la concentration plasmatique chez le rat étaient
environ 100 fois plus élevées que les valeurs observées chez des volontaires ménopausées en
santé recevant la dose recommandée.
Une étude distincte sur le pouvoir oncogène chez la souris, après administration d'anastrozole par voie orale à des doses de 5 à 50 mg/kg/jour administrées pendant une période allant jusqu'à 2 ans, a produit à tous les niveaux posologiques des hausses de l'incidence de tumeurs bénignes de l'épithélium ovarien et du stroma des cordons sexuels touchant les cellules de type granulosa. Une hausse proportionnelle à la dose de l'incidence d'hyperplasie du stroma ovarien a également été observée chez les souris femelles. On considère ces changements ovariens comme étant des effets uniques aux rongeurs de l'inhibition de l'aromatase et sans aucune signification chez les patientes ménopausées atteintes d'un cancer du sein. L'incidence de lymphosarcome s'est légèrement accrue chez les mâles et les femelles recevant la dose élevée. À une dose de 50 mg/kg/jour, les valeurs de l'ASC0-t de la concentration plasmatique chez la souris étaient environ 30 fois plus élevées que les valeurs obtenues chez des volontaires ménopausées en santé recevant la dose recommandée.
Autres études de toxicité
Aucune observation significative n'a été faite lors des études de toxicologie génétique ou des
études sur la toxicité conçues pour évaluer le pouvoir irritant ou antigénique de l'anastrozole.
On a mené des études supplémentaires en vue de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la formation de tumeurs hépatiques et thyroïdiennes chez le rat.
Dans la première étude, des rates à qui on administrait 25 mg/kg/jour d'anastrozole pendant une période allant jusqu'à 28 jours ont présenté une hausse de 27 % du poids relatif du foie,
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
une augmentation de la réplication des hépatocytes et une hypertrophie des hépatocytes centrolobulaires. On a conclu que l'anastrozole, dont les propriétés d'induction enzymatique du cytochrome P450 dans le foie du rat sont connues, avait entraîné dans le foie des rats une gamme de changements biologiques semblables à ceux observés avec la prise de phénobarbital, un agent non génotoxique doté d'un pouvoir hépatocarcinogène. Les changements hépatiques observés dans l'étude susmentionnée et les tumeurs notées chez les rates ayant reçu 25 mg/kg/jour pendant 2 ans sont considérés comme une conséquence de ce processus non génotoxique.
Dans la seconde étude, des rats mâles ont reçu 25 mg/kg/jour pendant 30 jours. Une hypertrophie des cellules de l'épithélium folliculaire thyroïdien, une hausse de l'activité de la TSH et de la clairance plasmatique de la T4 marquée à l'iode 125, en association avec un accroissement du volume du foie, une hypertrophie des hépatocytes centrolobulaires, et une hausse de l'activité du CYP 2B (principalement) et de la T4 UDP-glucuronyltransférase découlent des propriétés d'induction des enzymes hépatiques associées à l'anastrozole, propriétés de même nature que celles du phénobarbital. Par conséquent, les tumeurs thyroïdiennes apparues chez les rats mâles recevant de l'anastrozole à 25 mg/kg/jour pendant 2 ans peuvent être liées sur le plan du mécanisme à une clairance accrue de l'hormone thyroïdienne résultant d'une induction d'enzymes hépatiques spécifiques et entraînant une réponse non génotoxique médiée par la TSH.
Les changements biologiques notés dans le foie et la thyroïde des rats sont semblables à ceux signalés dans la littérature médicale après l'administration de phénobarbital, un carcinogène non génotoxique. On a donc conclu que les changements hépatiques et thyroïdiens observés dans ces études approfondies confirment le mécanisme non génotoxique à l'origine de la formation des tumeurs signalées dans l'étude de 2 ans sur le pouvoir oncogène chez le rat. Les résultats ne modifient pas l'évaluation du rapport risques-avantages de l'utilisation clinique de l'anastrozole.
Afin d'appuyer les essais cliniques sur l'association d'anastrozole et de tamoxifène, AstraZeneca a mené une étude chez le rat pour déterminer si l'anastrozole, lorsqu'il est administré en association avec le tamoxifène, modifie le métabolisme de ce dernier et la quantité d'adduits à l'ADN causés par le tamoxifène dans le foie du rat. Dans le groupe recevant la dose élevée, où l'anastrozole a entraîné une augmentation importante de l'activité des enzymes hépatiques du cytochrome P450 (particulièrement les enzymes CYP 2B et CYP 3A), on a observé une réduction significative du nombre d'adduits à l'ADN dans le foie causés par le tamoxifène en comparaison avec les rats ayant reçu du tamoxifène en monothérapie ou en association avec une dose non inductrice d'anastrozole. La concentration plasmatique d'anastrozole n'a pas été déterminée, mais on a noté une réduction de la concentration plasmatique et hépatique de tamoxifène suite à l'administration de cette association, et une réduction de la concentration des métabolites du tamoxifène dans le foie.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
BIBLIOGRAPHIE
1.
ATAC (Arimidex, Tamoxifen Alone or in Combination) Trialists' Group. Anastrozole alone or in combination with tamoxifen versus tamoxifen alone for adjuvant treatment of postmenopausal women with early breast cancer: first results for the ATAC randomised trial. Lancet 2002; 359: 2131-2139.
ATAC Trialists's Group. Anastrozole alone or in combination with tamoxifen versus tamoxifen alone for adjuvant treatment of postmenopausal women with early breast cancer: Results of the ATAC (Arimidex, Tamoxifen Alone or in Combination) Trial Efficacy and Safety Update Analyses. Cancer 2003; 98: 1802-1810.
ATAC Trialists'Group. Results of the ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination) trial after completion of 5 years' adjuvant treatment for breast cancer. Lancet 2005; 365: 60-62.
ATAC Trialists' Group. ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination): A phase III adjuvant therapy trial in postmenopausal breast cancer – 100 month follow-up results. Lancet Oncol 2008; 9(1):45-53.
Bonneterre J, Buzdar A, Nabholtz JM et al. Anastrozole is Superior to Tamoxifen as First-Line Therapy in Hormone Receptor Positive Advanced Breast Carcinoma. Cancer 2001; 92(9):2247-2258.
Bonneterre J, Thürlimann BJK, Robertson JFR et al. Anastrozole Versus Tamoxifen as First-Line Therapy for Advanced Breast Cancer in 668 Postmenopausal Women: Results of the Tamoxifen or Arimidex Randomized Group Efficacy and Tolerability Study. Journal of Clin Oncology 2000; 18 (issue 22):3748-3757.
Bonneterre J, Thürlimann BJK, Robertson JFR. Preliminary results of a large comparative multi-centre clinical trial comparing the efficacy and tolerability of Arimidex (anastrozole) and Tamoxifen (TAM) in postmenopausal women with advanced breast cancer (ABC). [abstract]. Euro Journal of Cancer 1999; 35 (suppl. 4): 313.
Brodie AMH. Aromatase inhibitors in the treatment of breast cancer. Journal of Steroid Biochemistry and Molecular Biology 1994; 49(4-6):281-287.
Buzdar A, Jonat W, Howell A, Jones SE et al. Anastrozole, a potent and selective aromatase inhibitor, versus megestrol acetate in postmenopausal women with advanced breast cancer: Results of overview analysis of two phase III trials. Journal Clin Oncology 1996; 14:2000-2011.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Buzdar A, Jonat W, Howell A, Jones SE, et al. Anastrozole versus megestrol acetate in the treatment of postmenopausal women with advanced breast carcinoma: results of a survival update based on a combined analysis of data from two mature phase III trials. Cancer 1998; 83 (8): 1142-1152.
De la Cruz L, Romero-Vazquez, J, Jimenez-Saenz M, Padron JR, Herrerias-Gutierrez JM. Severe acute hepatitis in a patient treated with anastrozole. Lancet 2007;369:23-4.
Dowsett M, Yates RA, Lindsay A, Dukes M. Endocrine effects of 'Arimidex', a potent aromatase inhibitor, in men and postmenopausal women. Breast Cancer Research and Treatment 1993; 27(1/2):152 Abs.
Dowsett M, Yates R, Wong YWJ. 'Arimidex' (anastrozole): Lack of interactions with tamoxifen, antipyrine, cimetidine and warfarin. European Journal of Cancer 1998;34 Suppl 1:S39-S40 Abs P100. Proceedings of the 6th International Conference on Adjuvant Therapy of Primary Breast Cancer, St. Gallen, 25-28 Feb 1998.
Duffy SR, Greenwood M. The endometrial cancer data from the ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination) trial indicates a protective effect of anastrozole (Arimidex) upon the endometrium. Breast Cancer Research and Treatment 2003;82(Suppl 1):S29, Abs 134.
Eastell R. Effect of anastrozole on bone mineral density: 2-year results of the 'Arimidex' (anastrozole), tamoxifen, alone or in combination (ATAC) trial. Journal of Bone and Mineral Research 2003;18(Suppl 2):S312, Abs M070.
Fallowfield L, Cella D. Assessing the quality of life (QOL) of postmenopausal (PM) women randomized into the ATAC (Arimidex, Tamoxifen, Alone or in Combination) adjuvant breast cancer (BC) trial. Program/proceedings - American Society of Clinical Oncology 2002;21(1):40A, Abs 159.
Geisler J, Berntsten H, Ottestad L, Lindtjorn B, Dowsett M, Lonning PE. Neoadjuvant treatment with anastrozole ('ARIMIDEX') causes profound suppression of intra-tumor estrogen levels [abstract]. Proc ASCO 1999;18: 82a, (Abstract 311).
Goss PE, Gwyn KMEH. Current perspectives on aromatase inhibitors in breast cancer. Journal Clin Oncology 1994; 12(11):2460-2470.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Locker GY, Eastell R. The time course of bone fractures observed in the ATAC ('Arimidex', Tamoxifen, Alone or in Combination) trial. Program/proceedings - American Society of Clinical Oncology 2003;22:25, Abs 98.
Nabholtz JM. Results of a North American, first-line trial comparing 'Arimidex' with tamoxifen in postmenopausal women with advanced breast cancer [abstract]. Presented at ECCO 10, the European Cancer Conference, Vienna, Austria; September 15, 1999.
Nabholtz JM, Buzdar A, Pollak, M et al. Anastrozole is Superior to Tamoxifen as First-Line Therapy for Advanced Breast Cancer in Postmenopausal Women: Results of a North American Multicenter Randomized Trial. Journal of Clinical Oncology 2000; 18 (issue 22): 3758-3767.
Plourde PV, Dyroff M, Dukes M. 'Arimidex': A potent and selective fourth-generation aromatase inhibitor. Breast Cancer Research and Treatment 1994; 30(1):103-111.
Pellegrini F, Rossi V, Fassone F, Castracane E, Persemoli L et al. Henoch-Schönlein purpura and aromatase inhibitors. European Journal of Dermatology 2009;19(5):519-20
Thürlimann BJK, Nabholtz JM, Bonneterre J, Buzdar AU, et al. Preliminary results of two comparative multi-centre clinical trials comparing the efficacy and tolerability of Arimidex(r) (anastrozole) and tamoxifen (TAM) in postmenopausal women with advanced breast cancer (ABC). Breast 1999; 8 (4):214 Abs 004. 6th Nottingham International Breast Cancer Conference, 22-24 Sep 1999.
Vanden-Bossche H, Moereels H, Koymans LMH. Aromatase inhibitors - mechanisms for non-steroidal inhibitors. Breast Cancer Research and Treatment 1994; 30(1):43-55.
Walton PL, Yates RA, Dukes M. 'Arimidex': an overview of a new selective nonsteroidal aromatase inhibitor. In: Motta M, Serio M, editors. Sex hormones and antihormones in endocrine dependent pathology: basic and clinical aspects. Proceedings of an international symposium; 1994 April 10-14; Milan, Italy. Excerpta Medica International Congress Series 1994(1064); 311-316.
Zapata E, Zubiaurre L, Bujanda L, Pierola A. Anastrozole-induced hepatoxicity. Eur J Gastroenterol Hepatol 2006; 7:1233-4.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
IMPORTANT : À LIRE
PARTIE III :
Circonstances où il est déconseillé d'utiliser ce médicament
RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX
Si vous êtes allergique à l'anastrozole, l'ingrédient actif, ou à l'un des ingrédients non médicinaux d'ARIMIDEX.
Si vous pensez que vous pourriez être allergique, demandez conseil à votre médecin.
Si vous êtes enceinte ou allaitez.
Ingrédient médicinal
La présente notice constitue la troisième et dernière partie d'une
«monographie» publiée à la suite de l'approbation de la vente au
Ingrédients non médicinaux importants
Canada d'ARIMIDEX et s'adresse tout particulièrement aux
lactose monohydraté, povidone, glycolate d'amidon sodique,
consommateurs. Elle n'est qu'un résumé et ne donne donc pas
stéarate de magnésium, hypromellose, macrogol 300 et
tous les renseignements pertinents au sujet d'ARIMIDEX. Pour
dioxyde de titane.
toute question au sujet de ce médicament, communiquez avec
votre médecin ou votre pharmacien.
Formes pharmaceutiques
Chaque comprimé d'ARIMIDEX contient 1 milligramme
AU SUJET DE CE MÉDICAMENT
Raisons d'utiliser ce médicament
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
ARIMIDEX est utilisé pour le traitement du cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs chez les femmes ménopausées,
dans les cas suivants :
Mises en garde et précautions importantes
traitement adjuvant du cancer du sein précoce
cancer du sein avancé
ARIMIDEX ne doit pas être administré aux femmes non
Effets de ce médicament
Dans le cancer du sein sensible aux hormones, les œstrogènes
ARIMIDEX ne doit pas être administré aux enfants.
stimulent la croissance de la tumeur. Après la ménopause, les
œstrogènes continuent d'être produits en petites quantités dans
Les patientes qui souffrent d'un trouble ou d'une maladie
d'autres tissus de l'organisme tels que les seins, les muscles et
touchant le foie ou les reins ou celles qui souffrent ou sont à
le tissu adipeux (graisse). Les œstrogènes sont fabriqués
risque de souffrir d'ostéoporose doivent être suivies de près
lorsque les androgènes (hormones produites par les glandes
par un médecin.
surrénales) interagissent avec l'aromatase, une enzyme
fabriquée naturellement par l'organisme.
ARIMIDEX doit être prescrit par un médecin habitué à
utiliser des médicaments anticancéreux.
ARIMIDEX appartient à un groupe de médicaments appelés
inhibiteurs de l'aromatase, qui inhibent l'aromatase, une
Consultez votre médecin ou votre pharmacien AVANT
enzyme, et empêchent ainsi la production d'œstrogènes
d'utiliser ARIMIDEX dans les cas suivants :
pouvant stimuler la croissance de la tumeur. Le fait
Si vous souffrez d'un trouble ou d'une maladie touchant
d'empêcher la production d'œstrogènes peut aider à réduire la
votre cœur, votre foie ou vos reins.
croissance du cancer du sein ou à en retarder la récidive.
ARIMIDEX abaisse le taux des hormones femelles, ce
qui peut diminuer la densité minérale des os, les rendre
Le terme adjuvant signifie «qu'on ajoute». Dans le cancer du
moins solides et entraîner ainsi des fractures. Parlez à
sein précoce, cela signifie qu'en plus du traitement principal,
votre médecin de votre risque d'ostéoporose avant de
une autre thérapie est administrée. La raison en est qu'après
prendre ARIMIDEX.
l'intervention chirurgicale, il peut rester un petit nombre de
cellules cancéreuses dans l'organisme. Ces cellules peuvent
Il est peu probable que les comprimés ARIMIDEX nuisent à
continuer à se multiplier et se propager. Le traitement adjuvant
votre capacité de conduire ou de faire fonctionner des
est administré pour empêcher ou retarder la multiplication et la
machines. Il est toutefois possible que des patientes se sentent
propagation de ces cellules. Le but du traitement adjuvant par
faibles ou somnolentes à l'occasion. Si cela vous arrive, vous
ARIMIDEX est d'aider à retarder la récidive du cancer du
ne devez ni conduire ni faire fonctionner de machines.
sein. La chimiothérapie cytotoxique, la radiothérapie et
l'hormonothérapie sont trois formes courantes de traitement
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
IMPORTANT : À LIRE
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
Réaction allergique avec gonflement de la face, des
lèvres, de la langue et/ou de la gorge qui peut causer de
Consultez votre médecin ou votre pharmacien AVANT
la difficulté à avaler et/ou à respirer.
d'utiliser ARIMIDEX dans les cas suivants :
Douleur à la poitrine ou angine de poitrine résultant
Si vous prenez un médicament contenant des œstrogènes
d'une ischémie cardiaque (réduction du débit sanguin
(hormones sexuelles femelles) qui pourrait diminuer l'effet
dans les vaisseaux du cœur).
d'ARIMIDEX. Certains produits à base de plantes
Inflammation du foie (hépatite). Les symptômes peuvent
médicinales contiennent des œstrogènes.
comprendre une sensation générale de malaise, avec ou
Si vous prenez du tamoxifène.
sans jaunisse (jaunissement de la peau et des yeux) et
Si vous prenez ou avez pris récemment d'autres
douleur dans le côté supérieur droit de l'abdomen.
médicaments, même s'ils n'ont pas été prescrits par un
EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET
MESURES À PRENDRE
Veuillez noter que ces mises en garde peuvent également
Cessez de
s'appliquer à des médicaments que vous avez pris il y a
Consultez
prendre le
votre médecin
médicament et
téléphonez à
UTILISATION APPROPRIÉE DE CE MÉDICAMENT
pharmacien
votre médecin ou
dans tous les
Dose habituelle
pharmacien
Suivez les instructions de votre médecin concernant l'heure et la manière de prendre vos comprimés ARIMIDEX. La dose
Très fréquent (10 patientes sur 100 ou plus en souffriront
usuelle est de un comprimé une fois par jour. Avalez le
comprimé avec du liquide. Essayez de prendre le comprimé à
Bouffées de chaleur
la même heure chaque jour.
Fréquent (1 patiente sur 100 ou plus, mais moins de
Pour le traitement adjuvant du cancer du sein précoce, il est
10 patientes sur 100 en souffriront probablement)
actuellement recommandé de prendre ARIMIDEX pendant
Douleur ou raideur
dans les articulations,
Si vous avez pris plus que la dose normale d'ARIMIDEX,
communiquez avec votre médecin, votre pharmacien, le centre
Syndrome du canal
antipoison de votre région ou l'hôpital le plus près de chez
carpien (picotements,
douleur, sensation de
froid et faiblesse dans
Dose oubliée
certaines parties de la
Prenez la dernière dose oubliée dès que vous vous en rendez
compte, pourvu qu'il reste au moins 12 heures avant l'heure de votre prochaine dose. S'il reste moins de 12 heures, ne prenez
Sécheresse vaginale
pas la dose oubliée.
Cheveux clairsemés
EFFETS SECONDAIRES ET MESURES À PRENDRE
Éruption cutanée
Comme tous les médicaments, ARIMIDEX peut produire des
effets secondaires.
Communiquez immédiatement avec votre médecin si vous
ressentez l'un ou l'autre des symptômes suivants, car vous pourriez avoir besoin d'examens ou d'un traitement :
Réactions cutanées graves (syndrome de Stevens-Johnson) avec lésions, ulcères ou ampoules. Ce type de réactions cutanées est très rare.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
IMPORTANT : À LIRE
EFFETS SECONDAIRES GRAVES : FRÉQUENCE ET
SIGNALEMENT DES EFFETS SECONDAIRES
MESURES À PRENDRE
Cessez de
Consultez
prendre le
SIGNALEMENT DES EFFETS SECONDAIRES
votre médecin
médicament et
téléphonez à
pharmacien
votre médecin ou
Vous pouvez déclarer tout effet indésirable que vous
dans tous les
soupçonnez être associé à la prise de produits de santé au
pharmacien
Programme Canada Vigilance, et ce, de l'une des trois manières suivantes :
Changement dans les
résultats des tests
• Faire un rapport en ligne sur le site
fonction hépatique
• Appeler sans frais au 1-866-234-2345
• Remplir le formulaire de déclaration de Canada
- le télécopier sans frais au 1-866-678-6789, ou
Peu fréquent (1 patiente sur 1000 ou plus, mais moins de
- l'envoyer par courrier à l'adresse suivante :
10 patientes sur 1000 en souffriront probablement)
Programme Canada Vigilance
Indice de l'adresse 0701C
Perte d'appétit
Ottawa (Ontario) K1A 0K9
L'étiquette préaffranchie, le formulaire de déclaration de
cholestérol élevé
Canada Vigilance et les lignes directrices de déclaration
des effets indésirables sont disponibles sur le site Web
de MedEffetMC Canada à l'adresse suivante : www.hc-
Somnolence/fatigue
Doigt à ressort
REMARQUE : Si vous désirez de plus amples
renseignements sur la prise en charge des effets secondaires, prière de communiquer avec votre
Très rare (moins de 1 patiente sur 10 000 en souffrira
professionnel de la santé. Le Programme Canada Vigilance
ne donne pas de conseils médicaux.
Réactions cutanées
POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
Réactions allergiques
REMARQUE : La notice RENSEIGNEMENTS DESTINÉS
AUX CONSOMMATEURS contient l'information la plus
Cette liste d'effets secondaires n'est pas complète. Pour tout
récente au moment de l'impression.
effet inattendu lors de la prise d'ARIMIDEX, veuillez
communiquer avec votre médecin ou votre pharmacien.
On peut trouver les renseignements les plus récents, ce
document et la monographie complète du produit, rédigée
COMMENT CONSERVER LE MÉDICAMENT
pour les professionnels de la santé, à l'adresse suivante :
www.astrazeneca.ca,
Gardez ARIMIDEX hors de la portée et de la vue des
ou en communiquant avec AstraZeneca Canada Inc., aux
numéros suivants :
Gardez ARIMIDEX à la température ambiante, entre 15
Renseignements – 1-800-461-3787
Customer Inquiries – 1-800-668-6000
Conservez les comprimés ARIMIDEX dans leur
emballage original.
Cette notice a été préparée par :
Ne prenez pas ARIMIDEX après la date limite indiquée
AstraZeneca Canada Inc., Mississauga, Ontario L4Y 1M4
sur la plaquette alvéolée.
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
IMPORTANT : À LIRE
ARIMIDEX® et le logo d'AstraZeneca sont des marques de commerce du groupe AstraZeneca. AstraZeneca 2000, 2007, 2008
Dernière révision : 4 décembre 2009
COPYRIGHT 2000, 2007, 2008 ASTRAZENECA CANADA INC.
Source: http://breast-cancer-du-sein.com/files/-tude-effets-secondaires-Arimidex.pdf
GUÍA DE SEGUIMIENTO DE LOS PACIENTES Laura Tuneu Valls Miquel Rojas Cano Montse Sardans Marquillas Elisa Paredes Pérez Correo Farmacéutico ha cedido los derechos depublicación de la guía "SeguimientoFarmacoterapéutico de los pacientes conAlzheimer" que obtuvo el máximo galardón en elSegundo Premio en Atención Farmacéutica.
Aesthetic Surgery Journal Office-Based Anesthesia: Dispelling Common Myths Aesthetic Surgery Journal The online version of this article can be found at: can be found at: Aesthetic Surgery Journal Additional services and information for Office-Based Anesthesia: Dispelling Common Myths Douglas R. Blake, MD